Ma petite " caresse" n'en finit pas de naître et mourir. De son argile primitive, elle est devenue blanche tendre, en plâtre, ange bleuté en bronze, puis fragile cire, et plâtre de nouveau, et la voici aujourd'hui sortant d'un nouveau magma dans ses transparences de cristal...
Je ne peux l'aimer que de loin mais si fort quand même. Et il en va de même pour tout ce,(ceux) que j'aime jamais la bonne distance, si proche si... en intimité et toujours trop loin dans la réalité . Comment fait on pour faire,créer, aimer, donner du temps et de l'amour quand on est toujours trop loin?
Bonsoir Marie,
Nous ne sommes jamais vraiment loin de ceux que nous chérissons. Il suffit d'un petit mot, d'un coup de fil, d'un petit présent que l'on envoie comme ça, pour rien, juste pour dire que l'on pense à eux... en attendant de se revoir et de partager de gros calins comme ces instants purs que vous avez vécus aujourd'hui avec Kyia...
Elle est irrésistible et donne envie de la "croquer".
Bisous
Valy
Rédigé par : Valérie la lectrice | 26 juillet 2005 à 00:05
Marie,
Quand on aime, quand on est, toujours "trop", c'est avant tout dans le regard des autres, de la norme, de ce qui se fait, ne se fait pas... On souffre, toujours, du trop, de l'intensité... et puis parfois, aussi, elle nous remplit, démesurément! Elle nous ravive...peut etre est ce ce que vous avez vécu pendant votre conte pour enfants pas sages...
Peu de personnes peuvent supporter ce trop; trop inquiétant, trop risqué, dans un monde où partager une relation vraie est synonyme de danger, où les relations tièdes sont vécues comme rassurantes.
Inquiétant que ces personnalités qui vivent toujours "au delà" leur amour pour autrui! Surgissent heureusement de l'opacité quelques étoiles qui reconnaissent sans juger les papillons de nuit, prêts à se brûler pour leur lumière... Les étoiles s'inquiètent souvent des brulures, caressent et rassurent, remettent les choses à leur juste place, ramènent à la réalité... se nourissent aussi de vivre aux cotés d'un papillon de nuit...même si c'est fatiguant...
Les étoiles sont des jalons, à ne pas confondre avec la lumière des lampadaires du coin de la rue...
Marie, les étoiles savent résister aux abscences, aux tiraillements, elles semblent toujours avoir plus de temps que l'éphémère papillon de nuit qui voudrait tout vivre au même instant...
Lorsque vous créez, ce temps, ce moment où vous êtes absorbée, vos proches le retrouvent en vous, au détour d'un autre instant, dans ce qui vous a rempli. Et vous les nourrissez ainsi.
Voyez donc la plénitude de Kyia sur votre photo!
Bon, je crois qu'à mon tour j'ai "trop" écrit... Le "trop" m'a rattrappée...
je vous embrasse
Cécile
Rédigé par : Cécile | 26 juillet 2005 à 11:08
Chére Cécile
Vous avez non seulement tout compris mais vous en parlez
d'une manière qui me pousse à penser que cotoyer les étoiles ne vous est pas étranger....
Non vous n'avez pas trop écrit. Pour moi rien n'est jamais trop vous l'avez senti ...
écrivez moi encore trop quand vous en avez envie entre excessives....
je vous embrasse
marie
à Valy
merci d'etre là, fidèle a ces rendez vous
bisous
marie
Rédigé par : marie | 30 juillet 2005 à 19:15