C'est comme ce message photographié dans le sud au hasard d'une promenade nocturne....
Moi j'imagine qu'IL l'a écrit là pour elle, pour qu'elle le lise en passant....pour qu'elle ait ce petit battement de coeur en le découvrant, cette esquisse de sourire dont personne ne saura jamais d'où il lui est venu, ce sourire là....
Parce que c'est leur rue, celle où ils sont passés tant de fois, peut être qu'ils se sont embrassés là, la première fois...et que depuis......
En tous cas, moi, un soir je l'ai attrapé comme un joli papillon de nuit dans mon appareil photo, épinglé les jolies ailes dans la mémoire de mon ordinateur et relâché aujourd'hui , dans le ciel ...
Ses mots d'amour, pour elle.
Rien ne dit que ce soit "elle" et non "il"
Rédigé par : chris | 18 juin 2007 à 17:09
à Chris
oui je sais mais j'ai bien dit...MOI,j'imagine...libre à toi d'imaginer ELLE
Bisous
marie
Rédigé par : marie deville chabrolle | 18 juin 2007 à 17:33
Les sources
Cri sur un mur
L’aveu d’un cœur
Qui se désole
Douleur cachée
De l'amour silence
Epaule nue
Caresse du regard
La fleur du baiser
Qui naît sur les lèvres
brûlante innocence
De l’amour fragile
Dans la paume
Une perle de vie
Une goutte de lune
Qui tombe des nuages
Ouvre les yeux
Rêve
De l’amour infini
Qui n’appartient qu’à toi
Rédigé par : amichel | 18 juin 2007 à 17:37
Moi je sens comme un reproche dans ce message...Ils n'avaient pas le droit de s'aimer...Elle l'a abandonné et il n'a plus d'autre moyen pour lui dire son amour!
Rédigé par : chris | 19 juin 2007 à 00:37
C'est, plus que probablement, l'aveu d'un garçon assez limité dans l'exercice de la métaphore poétique.
La face criminelle de l'amour masculin c'est bien le meurtre de l'énigme du féminin dans le faire de l'amour: le corps (ou bien une partie du corps)d'une femme devenu objet du fantasme d'un homme. Mais, paradoxalement, tuer peut faire du bien, d'un côté comme de l'autre - il n'y a pas de mal à ça: l'une, par la mascarade, propose au fantasme une demande, l'autre, dans le besoin, répond de son glaive s'il le peut.C'est une affaire vite réglée sans inscription du désir sur une feuille spéciale.
Parfois, mais rarement, l'acte criminel est suspendu pour ouvrir à l'amour le bleu de la transcendance et c'est une tout autre histoire qui commence avec l'Autre (avec un A très grand), sans culpabilité, avec une possible écriture du désir sur l'une des feuilles du mille-feuille.
La sculpture du corps féminin est une réponse possible à ce qui est visé par une femme: une jouissance Autre - dilatée, infinie.
Con affetto.
Rédigé par : Himmelweg | 19 juin 2007 à 15:42
à Amichel
moi ce poème là
je l'ai gardé dans ma mémoire d'ordinateur
et dans ma mémoire à moi...
Il y a des jours où on boit les mots comme de l'eau, tant on en avait besoin
merci
marie
à chris
ce que j'aime avec les messages volés, c'est que c'est une porte ouverte à mille histoires différentes...peu importe la réalité on nous offre des mots et donc des possibles....
bizzzzzzzzzz
Marie
à himmelweg
Hé!!! contente de vous revoir dans les pages
blanches de notre petit coin de rêveurs ....vous nous manquiez!!
moi je crois qu'il s'en fichait de manier bien ou mal la métaphore poétique...quelquefois on veut juste laisser des mots sur une plage ou un mur ...une empreinte légère de soi, quelque chose d'aussi éphémère que nos amours ou que nos chagrins......
affectueusement
marie
Rédigé par : marie deville chabrolle | 19 juin 2007 à 20:02