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12 octobre 2005

Commentaires

chantal

Bonjour Chère Marie,
Sans doute met-on tout ce que l’on porte dans ce que l’on crée… tout sans discernement puisqu’on le porte en soi… tout sans même le savoir, sans même le vouloir…
Mais on ne peut y mettre sa vie… l’énergie que l’on y met ne peut vous prendre « toute »…
Il est normal de garder certaines facettes de soi-même secrètes, ce n’est pas tricher, puisque parfois pour notre propre survie nous les cachons à nous-mêmes…
Je souris à cette évidence… le « je veux que vous aimiez mes œuvres » qui s’avoue être un « je veux que vous m’aimiez ».
A lire votre journal d’atelier, à lire les commentaires qu’y laissent les uns et les autres, je ne peux que conclure : « nous vous aimons Marie »…
Parce qu’en plus de vos travaux que nous admirons tous, vous nous laissez entrevoir l’humain, l’artiste, la personne que vous êtes… vous nous donnez le meilleur de vous-même puisque vous travaillez sans relâche et qu’en plus, fort amicalement, par ce journal d’atelier, vous nous donnez la main pour que nous vous accompagnons, mais vous ne nous devez pas tout… votre âme vous appartient… sinon voyez le risque… je pense soudain à Camille Claudel…
Nous aimons vos œuvres… Vos sculptures comme vos sanguines sont porteuses de toutes vos émotions… rendant impossible le désamour…
Chantal.

marie

à Chantal
Tout c'est iompossible, chacun de nous est si complexe, mais en tout cas l'essentiel de ce qui vous constitue, pas l'ancdotique.
Le sens que l'on donne à sa vie d'artiste en dépend entièrement...
je vous embrasse
Marie

rené

Bonjour Marie; enfin votre retour !
Mais je vais vous avouer quelque chose, que le simple fait de savoir que vous existiez était en soi une chose merveillleuse !
Cela ne court pas les rues des gens comme vous.
Je rejoindrai Chantal lorsqu'elle vous dit de ne pas tout donner, votre jardin secret doit, lui auusi être cultivé; pour votre bien-être intérieur.
Le 1er décembre, humm, une date à retenir !!
A trés bientôt chére artiste, et que diable, ne vous oubliez pas !!
René

Mélanie

Marie,
On dit toujours que rien n'est jamais acquis, même en amour. On dit que c'est un travail quotidien de pouvoir cultiver la passion et entretenir la flamme. Et que c'est beaucoup une affaire de concessions.
Moi aussi je l'ai toujours dit. Oui mais.
Il est des fois, où le sentiment est si fort, où l'amour est si évident, qu'on sait pertinemment que malgré tout ce qu'il pourra advenir, des étincelles seront éternelles.
Malgré la distance, malgré l'absence, malgré le silence.

Vous nous avez tellement offert, vous vous êtes tant livrée, que nous avons de quoi nourrir notre amour pour vous pendant les silences, et malgré la distance.
Ceux qui connaissent la valeur des mots échangés, ceux qui ont découvert votre valeur, n'ont pas besoin de plus.
Entretenez votre petit monde secret, perché sur la cimes des arbres, il est vital de ne pas être transparente aux yeux des autres.

Les petites lanternes du chemin restent les gardiens de vos inquiétudes, des moments de doutes et de souffrance, mais ce n'est pas risquer le désamour que de garder un léger voile sur vous.

L'amour se doit d'être inconditionnel, je vous aime comme vous êtes, belle, délicate, fragile, forte et terriblement tendre à la fois.

Vous vouliez tant qu'on vous aime ?
Marie, depuis quinze ans, combien de petits cœur avez vous fait battre? Combien de coup de foudre sont nés de vos oeuvres ? Ces oeuvres qui sont toutes une petite parcelle de vous...
Marie, n'ayez plus peur de la nuit, votre quête est atteinte, elle est atteinte mille fois, elle l'est depuis toujours, on vous aime Marie, on vous aime tant que peu importe la couleur de la nuit ou du jour, on en à les larmes aux yeux.

L'hiver arrive, je vous envois mes plumes, pour garder votre cœur au chaud.
Très très affectueusement,
avec des bisous emplis d'amour,
Mélanie, la petite paire d'ailes. >!<

Blue

Ce que vous créer est beau à pleurer...
Je n'ai rien à ajouter...

Prince Taliesin

Bonsoir à nouveau.

Ne seriez-vous pas la petite soeur en l'Art de Camille Claudel ?
Quelque chose dans le mouvement de cette sculpture m'en rappelle une autre de cette artiste.
Je ne me souviens plus de son titre, mais il pourrait aussi bien être "Désamour". Camille l'avait, je crois, sculptée lors de sa rupture avec Rodin.

Cécile

Marie,
la part douloureuse se lit aussi depuis des années... pour celui qui veut bien la lire. Est on artiste si on ne livre pas tout? Mais moi j'ai l'impression que vous ne savez plus faire autrement, aujourd'hui, là où vous en êtes, dans votre oeuvre, dans votre vie aussi, sans doute. Comme un besoin d'aller jusqu'au bout de tout, comme une envie de libération en exposant ce que vous croyez avoir travesti. M'aimerez vous aussi comme cela, avec mes limites et mes peurs, mes angoisses?? semble dire votre message...M'aimerez vous jusque là, jusqu'à m'accompagner sur ce chemin? Mais regardez donc: avant même d'avoir vu vos oeuvres, ceux qui vous aiment à leur manière sur ce blog, en vous tenant chaud, en vous réconfortant pas à pas.
Est ce à dire que vous voulez être "reconnue"? Pas dans la célébrité; plutôt du côté de l'intégrité, de l'intégralité... Alors si c'est votre question intime, moi je n'ai pas peur pour vous de cette confrontation là: les yeux de ceux qui vous reconnaîtront seront ceux qui sont capable de vous accueillir avec vos doutes, et peut être aussi à cause, grâce à eux.
Du peu que j'en vois, de ce que j'en lis, je vous reconnais, moi, pour ce que vous êtes, vous et vos oeuvres, pour qui vous me semblez être, depuis que je vous lis...
Intimité dévoilée, je ne crois pas: vous savez préserver aussi ce qui doit l'être...
1er décembre, 40 jours... la traversée du désert... Si vous saviez comme j'ai hâte d'y être...
Je vous embrasse
Cécile

marie

à Cécile, la fine la sensible, celle qui sait lire dans le non-écrit.Mon travail et ma vie sont une seule et même écriture, la question du je voudais être aimé "même si" ou "malgré", mes limites, insuffisances,incapacités, peurs,etc..etc..est liée à moi indéfectiblement,lié aussi le "jusqu'au bout" parce que je veux partir avec rien, en ayant tout donné..en ayant ouvert toutes les portes en moi. La tentation du vide, je veux dire de l'extrème dénuement ....
je vous embrasse fort Cécile
marie

à Prince Taliesin
quel joli nom, vous me faites un bien grand honneur en me créant cette parenté avec C. Claudel. je suis bien trop lucide pour l'accepter, mais j'en suis très touchée.merci
Marie

à Blue
une seule larme d'émotion, c'est le plus joli des compliments.Une seule larme d'émotion et je suis, moi, justifiée dans ma vie et dans mon travail.
merci, bisou
Marie

à mélanie
que ses écrits dévoilent, mélénie la douce,légère comme une plume...
mille baisers à ma petite paire d'ailes
marie

à rené
restez toujours ma petite lumière au bout du chemin..
je vous embrasse
marie

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