A peine sortie de la terre, a peine a-t-elle vu le territoire qui devait être le sien , que la voila prise au piège d'une prison de plâtre.
Et le cycle, comme celui des saisons recommence, terre, moule " à creux perdu" , plâtre, moule élastomère et fondeur.
Et pourtant jamais le mouleur ne passe sans que j'ai le petit pincement au coeur ...la peur de l'accident, peur que la pièce soit perdue; parce que je sais que même refaite à l'identique ce ne serait pas la même.
Il y aura quelque chose d'irrémédiablement perdu....
Ce lien premier.
Bonjour Marie,
Moi aussi, j'ai un pincement au coeur, mais parce que votre terre, votre oeuvre première n'existe plus. J'essaie d'imaginer la douceur et la finesse du grain de sa "peau", son parfum "de sentier humide", la sérénité de son visage,...
Je vous embrasse comme j'embrasserais votre terre avant le travail du mouleur, avec la même délicatesse.
Claude.
Rédigé par : Claude | 15 février 2006 à 09:09
Cher Claude
merci pour ce baiser là
marie
Rédigé par : marie | 15 février 2006 à 19:52