Il y a des soirs où l'on se sent comme ça.
Hermétique.
Et en déséquilibre.
Il y a des soirs où on est juste du silence .
Il doit y avoir un endroit en soi, où les milliers de petits silences de votre vie, s'accumulent sans qu'on le sache, se fossilisent..... et un soir pour un rien, à la faveur d'un léger glissement de terrain..... dessous il y avait ça.
Du silence à perte de vue
Ma chère Marie
Ici et là on retrouve ce caillou dans la bouche de Sisyphe ou posé là, comme çà en èquilibre, insolite et solitaire, comme s'il avait quitté son chemin, et soudain on ressent comme un peu de tendresse pour lui, comme s'il y avait un semblant d'émotion dans son coeur de pierre, et c'est le nôtre qui fond... il nous rappelle sans doute que la vie est dure parfois comme un caillou de pluie, comme ce petit grain de sable qui prend naissance au fond des yeux...
il a quelque chose de précieux pour celle qui a posé sur regard dessus, alors ce n'est plus un caillou comme tous les autres, c'est un caillou qui parle de toutes ces choses enfouies en nous, comme dans un trou avec un caillou dessus....
Rédigé par : sven | 18 septembre 2006 à 21:09
Les cailloux... Partout où je vais je ramasse des cailloux; parfois tout petits, parfois des pavés. J'ai un pavé ramené de Prague qui me sert de presse-papier. Chaque fois que je le touche, je revois cette rue de pierres grises et ce grand escalier usé par les pas.
On devait être minéral il y a longtemps. Et on le redeviendra. Les cailloux, c'est notre histoire, un petit bout de nous. De ces petits bouts auxquels on accède que par un silence profond.
Rédigé par : Delphine | 18 septembre 2006 à 23:23
Regarde un peu ce qu'on trouve en farfouillant sur e-bay!
http://cgi.ebay.fr/Nu-par-Marie-Paule-Deville-Chabrolle-Sculpture-Bronze_W0QQitemZ230029054881QQihZ013QQcategoryZ128518QQssPageNameZWDVWQQrdZ1QQcmdZViewItem
Rédigé par : Delphine | 19 septembre 2006 à 02:52
C'est étrange...Les pages sont devenues immobiles...silencieuses...même les commentaires sont "transparents"..invisibles..restent suspendus quelques prénoms dont on devine , car on les suit..les lignes déposées...Alors on se met à chuchoter les mots...on voyage sur ces pages avec une infinie précaution..on laisse vagabonder ses émotions...Le temps est en équilibre...on le rejoint...et on lui parle....
On évoque avec lui l'élasticité et la couleur des nuits passées..les insomnies noyées dans les pensées...les journées et leurs pas mal cadencés..l'absence des êtres aimés...
Il ne répond pas le temps...il vous écoute...il réfléchit...et puis...doucement..il vous livre un secret..
Rédigé par : pierre b. | 19 septembre 2006 à 07:56