Il est presque 18h.
Depuis ce matin 9h j'ai travaillé, sans interruption...
Je ne pense pas que ce soit une bonne chose, mais ça tient éloigné tout ce qui en vous ne parle que de vos ratages...les professionnels et les autres...
"La nomade" est comme moi elle est fatiguée de marcher sans relâche.
Elle m'a dit qu'elle cherchait une terre nue, un endroit qui serait sans nom et sans mémoire.....qu'elle en avait trouvé une ,il y a longtemps, mais c'était il y a longtemps...
Elle m'a dit que la-bas elle avait, une nuit, enterrée sa mémoire, parce que la mémoire c'est plein d'épines et de choses qui coupent.
j'ai rien dit....mais j'étais assez d'accord.
Oui elle a raison, on peut enterrer sa mémoire et vivre l'instant présent pleinement sans nostalgie de cet ailleurs, de cet autrefois, de cet autrement... l'art pourrait être aussi cette expérience directe, vivante, spontanée, directement issue de l'instant où le désir l'a porté, libératrice des entraves de la mémoire, de la pensée, elle pourrait faire résonner en nous quelque chose d'inconnu, bouleverser un peu nos repères, peut-être nous malmener, mais continuer son aventure en nous sans rien qui puisse l'entraver... oui, faut la laisser faire, juste lui accorder sa confiance, rien d'autre.
Rédigé par : sven | 26 octobre 2006 à 18:26
la nomade a trouvé l'endroit où enterrer sa mémoire mais il semble que toi tu ne l'aies pas encore trouvé et sans cesse tu te piques à ses épines toujours prêtes à rouvrir les cicatrices d'anciennes blessures . Peut-être que tu n'as pas remarqué la rose prête à éclore en haut de la tige . Partout où il y a des épines , il y a aussi des fleurs , du ciel bleu ou des étoiles ; encore faut-il ouvrir les yeux pour les voir . Je voudrais tant que tu puisses t'en faire un immence bouquet ! Je t'embrasse Marie
Martine
Rédigé par : Martine | 26 octobre 2006 à 22:54
à Sven
L'art est toujours issu de l'instant, de l'émotion ressentie à l'instant, c'est un peu comme l'armature de la sculpture...c'est après...la terre, la chair elle, est n'est que la densité des souvenirs de la pensée qui la soustend, et des émotions que cette pensée génère...alors il et difficile de la dissocier de la mémoire....
je t'embrasse
marie
à martine
Non je n'oublie pas les jolies choses de la mémoire, je n'oublie rien, mais la mémoire comme la vie, a ses catastrophes naturelles,
il peut y en avoir toutes sortes...et des dates qui sont comme des trous noirs...le 26 Octobre en est une, c'est come une éclipse de soleil tous les ans qui me plonge dans le noir.
bisous
Marie
Rédigé par : marie | 27 octobre 2006 à 06:51