« Les âmes grises | Accueil | 26 octobre »

26 octobre 2006

Commentaires

sven

Oui elle a raison, on peut enterrer sa mémoire et vivre l'instant présent pleinement sans nostalgie de cet ailleurs, de cet autrefois, de cet autrement... l'art pourrait être aussi cette expérience directe, vivante, spontanée, directement issue de l'instant où le désir l'a porté, libératrice des entraves de la mémoire, de la pensée, elle pourrait faire résonner en nous quelque chose d'inconnu, bouleverser un peu nos repères, peut-être nous malmener, mais continuer son aventure en nous sans rien qui puisse l'entraver... oui, faut la laisser faire, juste lui accorder sa confiance, rien d'autre.

Martine

la nomade a trouvé l'endroit où enterrer sa mémoire mais il semble que toi tu ne l'aies pas encore trouvé et sans cesse tu te piques à ses épines toujours prêtes à rouvrir les cicatrices d'anciennes blessures . Peut-être que tu n'as pas remarqué la rose prête à éclore en haut de la tige . Partout où il y a des épines , il y a aussi des fleurs , du ciel bleu ou des étoiles ; encore faut-il ouvrir les yeux pour les voir . Je voudrais tant que tu puisses t'en faire un immence bouquet ! Je t'embrasse Marie
Martine

marie

à Sven
L'art est toujours issu de l'instant, de l'émotion ressentie à l'instant, c'est un peu comme l'armature de la sculpture...c'est après...la terre, la chair elle, est n'est que la densité des souvenirs de la pensée qui la soustend, et des émotions que cette pensée génère...alors il et difficile de la dissocier de la mémoire....
je t'embrasse
marie
à martine
Non je n'oublie pas les jolies choses de la mémoire, je n'oublie rien, mais la mémoire comme la vie, a ses catastrophes naturelles,
il peut y en avoir toutes sortes...et des dates qui sont comme des trous noirs...le 26 Octobre en est une, c'est come une éclipse de soleil tous les ans qui me plonge dans le noir.
bisous
Marie

L'utilisation des commentaires est désactivée pour cette note.