Aux pieds cette sculpture de PARVAN il y a d'autres cailloux des vrais et... des vrais faux cailloux faits par des artistes.
La plupart de ceux ci sont des cailloux souvenirs.
Lisbonne, "L'intranquillité" de F. Pessoa et nous, parties respirer l'air qu'il avait respiré.
Un restaurant près de Montpellier avec ma fille, toutes les deux, table 12..une journée douce.
Un autre acheté à l'une des premières expositions de peinture, de mon fils.
Garder quelque chose de ce temps qui finit toujours par nous laisser les mains vides, garder la trace d'un jour heureux..... de cette grâce qui nous est faite de temps à autre.
Chère Marie,
Notre petit ange m'a remis hier le livret de l'expo de Lyon avec ta si chaleureuse dédicace. Un grand merci pour ces mots pleins de tendresse.
Je viens de parcourir tes notes et celles des zaminautes, si pleines de beauté, du lait de la tendresse humaine. Ces partages sont un doux réconfort pour nous tous mais, surtout, je souhaite qu'ils te donnent force et soutien pour surmonter cette "lassitude" et ces souvenirs à fleur de peau.
J'aime beaucoup cette sculpture de Parvan. Je ressens un petit côté impertinent et frivole chez cette jeune femme qui me plaît.
Je t'embrasse très très fort.
Valy
Rédigé par : Valérie la lectrice | 01 novembre 2006 à 17:39
à Valérie
ne t'en fais pas tout va bien, je t'embrasse
marie
Rédigé par : marie | 01 novembre 2006 à 18:46
Liebe Marie,
J'ai visionné quelques vidéos d'atelier. C'est très intéressant. Comme pour la chorégraphie,l es mouvements du corps, de votre corps, sont d'une très grande importance.
Pensant sans y penser, je m'interroge et je vous interroge sur quelques points de votre mouvement créatif:
. la jeunesse des corps et des visages confère aux sculptures une immortalité hors du temps - comme si les corps ne pouvaient être atteints ni par le temps, ni par le vieillissement, ni par la décomposition mortelle;
. le conflit, votre conflit, entre la fatigue usante du travail et le surgissement créatif source de joie; comme un conflit entre le temps chronologique du travail quotidien et la dilatation infinie du temps de la création.
Con affetto
Alain
Rédigé par : Alain | 03 novembre 2006 à 10:23
cher Alain
Le sculpteur que je suis ne fait que sculpter de l'émotionnel et l'émotionnel n'a pas d'âge d'époque , de signe distinctif, rien qui ne permette de le situer dans le temps...si ce n'est dans un temps qui n'appartient qu'à soit et par la même aux autres...vieillit on dans son âme?
ce conflit du temps est au centre de la création , à la chronologie du travail, on peut aussi ajouter la chronologie de l'homme et de ses forces qui s'usent et cette peine inconsolable qui mesure notre temps humain et celui de notre esprit en adéquation lui avecle temps infini de la création...
toute mon affectueuse amitié
marie
Rédigé par : marie | 05 novembre 2006 à 08:06