J'ai posé mes outils.
J'ai fait chauffer de l'eau pour le thé.
Bu une grande tasse de Earl Grey, les pieds posés sur le fauteuil en rotin de la cuisine.
Le voyage était terminé.
Voilà des semaines que la "Nomade" et moi allions à la rencontre l'une de l'autre, l'exacte réplique l'une de l'autre, dans notre lassitude, dans notre désir d'accomplir ce voyage.
Elle, sortie de mon imaginaire et moi le traversant à rebours pour retrouver le lieu d'où elle était issue.
Drôle de travail que de donner matière à ce qui aurait pu rester une image dans le demi-sommeil du petit matin...
un vague désir d'ailleurs...de départ.
Des jours entiers à construire un rêve de ses mains, des heures s'enchaînant aux heures, depuis le matin tôt jusqu'a la tombée de la nuit dans une sorte d'absence....avec comme unique horizon l'aboutissement... une sculpture d'argile...
Et puis la couvrir une ultime fois de linges mouillés, de plastique....
S'assoir dans la cuisine.
et boire un thé très chaud.
"Les articulations du bras droit sont enflammées"...pas seulement Marie...La "Nomade", comme tes autres sculptures sont sculptées avec ton coeur...tes émotions...ta peau...C'est ce qui les rend uniques...C'est une fusion entre l'imaginaire et l'émotion ...une coulée d'argile.."un vague désir d'ailleurs"..Et nous..le regard posé sur un "petit poème de lumière"...par le rêve..on se laisse emporter..
Rédigé par : pierre b. | 14 novembre 2006 à 18:47
Tu es enfin à cet aboutissement tant désiré, à la fin de ce périeux voyage! Quel résultat! J'adore! Le drapé discret et noueux de la nomade est superbe! Félicitation pour tout ce travail! Le résultat est vraiment concluant!
Rédigé par : Séveryne | 14 novembre 2006 à 21:00
Qu'elle est belle! On ressent cette lassitude dont tu parles, on la sent fatiguée, la peau collante de transpiration et zébrée par la poussière. C'est puissant ce qui s'en dégage! Bravo Marie!
Rédigé par : Delphine | 15 novembre 2006 à 03:22
Un régal pour les yeux...
Bravo! Bravo! Bravo!
Amicalement,
Gregory
Rédigé par : Gregory | 15 novembre 2006 à 12:42
Petite Marie,
Quelle réalisation, après tant d’efforts sur toi même et quelle bataille avec Nomade!
Cela s’appelle prendre de la hauteur.
Tu me laisses pantoise, scotchée devant une si belle histoire. J’en suis quitte pour une larme de bonheur et de joie c'est tellement précieux ces jours ci. Merci et bravo du fond du coeur ma Petite Marie. Bonsoir à tous les zaminautes et à Delphine : tu as su trouver les mots justes.
Bibichka.
Rédigé par : Bibichka | 15 novembre 2006 à 17:23
Marie
quel qualificatif utiser devant une telle réalisation , tu nous surprendras toujours , et je comprends la distension entre ce qui est dedans et se qui doit être dehors , un facteur d'oppositions franches et sincères , mais quelles douleurs de corps , de l'intérieur et de tout ce qu'il ose ou pas , merveille des merveilles , je te dis bonsoir en t'embrassant tendrement
Rédigé par : jean-louis | 15 novembre 2006 à 19:05