C'est comme celà qu'on m'appelait.
La danseuse d'Izu.
La légende veut que nous venions de la péninsule d'Izu.
Près du mont Amagi.
Dans ce un village perdu au milieu de montagnes enchevétrées, l' on ne pouvait accéder qu'à pied.
On dit que c'est pour leur caractéristiques physiques, que
l'empereur envoyait chercher de très jeunes filles .
Elles devaient avoir un long cou, une taille fine et souple et des hanches pleines.
De plus comme le Mont Amagi était toujours entouré de brouillard comme une nuée d'oiseaux blancs, leur peau était fine et très pale .
Après des années de discipline , seule les meilleures d'entre elles et dans le plus grand secret, étaient initiés aux danses sacrées.
Mais dans le même temps leur existence devenait vouée à la solitude,au silence, à la méditation et à la danse.
Si je vous raconte tout ceci c'est parce qu'au fur et à mesure que je prend chair dans l'atelier du sculpteur mes souvenirs s'effacent comme des illusions de cristal...
Bonjour Marie
le silence fait partie de cette recherche très personnelle de chacun dans un chemin de vie , et la voie est loin d'être tracée , la vie est une sinusoïde , il faut trouver son propre équilibre en jonglant sur la lame de l'amour et du désespoir parfois , mais quelle bonheur quand même , laisse nous rêver dans tes créations , baisers
Rédigé par : Jean louis | 15 décembre 2006 à 13:41
Une belle histoire pour beaucoup de grâce.
Rédigé par : Delphine | 16 décembre 2006 à 01:28
Cher Jean Louis
Toi qui me connais bien tu sais bien que trouver le point d'équilibre n'est pas mon fort...
merci pour ta tendresse
Marie
à Delphine
merci à toi et à tous les amis d'être là
baisers
Marie
Rédigé par : marie | 16 décembre 2006 à 12:16