Je n’ai pas pu travailler sur la danseuse hier….
Aussi ce matin je l’ai retrouvée avec impatience.
Il est de ces jours où tout vient facilement, en la tournant pour travailler le dos…c’est comme si, soudain, le vent s’était levé, il s’engouffrait dans ses manches , soulevait les lourds tissus de terre et je comprenais pourquoi l’étoffe collait ainsi à son corps côté face.
Après des heures d’humilité à avancer vers une sculpture, à la questionner du regard, à essayer de comprendre la plus infime de ses lignes à essayer de la mettre en cohérence avec les autres lignes. Il arrive ce moment de grâce où tout se dénoue comme un lien défait
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