Ce qu'il y a de commun entre les sculptures et "les vrais gens" c'est qu'on ne sait jamais ce qu'ils ont dans la tête.
Regardez celle ci par exemple on lui donnerai le bon-Dieu sans confession.
Mais sous ce front lisse, ces paupières baissées et ces lèvres closes .....
Moi j'imagine ce poème d'Emily Dickinson
The Heart asks Pleasure -first-
And then- Excuse for pain-
And then thoses little Anodynes
That deaden suffering.
And Then-go to sleep-
And then- if it should be
The Will of it's Inquisitor
the Luxurie to die.
poème que j'ai trouvé sur l'excellent site de Guess Whou and Where
Avec la traduction qu'il en a faite
Le coeur veut du plaisir -d'abord-
Ensuite des raisons de ne pas souffrir-
et puis ces petites choses
qui adoucissent la souffrance.
Ensuite -dormir-
Puis si tel est le plaisir
De son Inquisiteur
Le luxe de mourir.
Marie, qui est le seul sculpteur que je connaisse capable de rendre la terre complètement transparente, aussi fine et evanescente qu'une soie issue des meilleurs Bombyx...
Toute cette capacité à matérialiser la Volupté doit faire de toi Marie une personne réellement attachante ... bien qu'il ne faille pas confondre les acteurs et leurs rôles de composition, evidemment.
Mais je le présume malgré tout !
J'espère ne pas dire une de ces bêtises issues du coté Obscur de la Farce....je suis dans mes petites bottes et je marche sur des oeufs !
Rédigé par : D'acc Vanne-or, jet d'ail de la Farce | 07 mars 2007 à 18:55
il y a un mot de mon commentaire qui déclenche le filtre anti spam... mais je ne sais pas lequel !! dommage ...
Rédigé par : F@brice | 07 mars 2007 à 19:11
E.A.Poe l'avait démontré dans une de ses nouvelles:
montrer, montrer, pour mieux cacher...
Quand montrons nous, quand cachons nous vraiment, nos sentiments, nos corps ?
Il suffit de voir une plage américaine ou le mono-kini est interdit, mais pas le mini-mini maillot !
Souvenir lointain, mes émois d'adolescent allaient plus vers certaines pages finement tissées (des 3Belges ou de la Red qui doute à Roubaix) que vers les revues plus "hot" !! vive la suggestion, promesse de plaisirs "juste pour ses yeux"!
Marie, j'aime aussi le petit coté "nature" de ton Oeuvre... le bas du dos me fait penser à un "cocofaisse", ce fruit tropical, et ce n'est en fin de compte qu'un juste retour des choses, non ?
Il ne manque plus à cette petite personne qu'un parfum sensuel et discret...
Bisoux parfumés de Chanel !
Rédigé par : | 07 mars 2007 à 19:15
Le commentaire non signé au dessus l'est maintenant, car j'ai fait plusieurs essais et j'ai oublié la dernière fois de mettre mon prénom. J'ai orthographié de façon un peu spéciale "cocofaisse", et cette fois c'est passé !!
Rédigé par : F@brice | 07 mars 2007 à 19:17
a D'acc
Bon, je ne voudrai pas te traumatiser non plus...attachante ou pas je n'en sais rien...mais la différence qu'il y a entre un acteur et un sculpteur c'est que l'un joue un rôle et que le second en est bien incapable...
un sculpteur ne sait ciseler que ses propres émotions....
je t'embrasse fort
à fabrice
les voies de l'anti Spam sont impénétrables!!!
Pour le reste je suis assez d'accord avec toi
bisoux doux
marie
Rédigé par : marie | 07 mars 2007 à 20:34
Pas vraiment d'accord avec cette différence entre acteur et sculpteur.
Vu ce soir un spectacle au Theatre Essaion à Paris.
"Encore une histoire d'amour".
Deux acteurs. Un homme et une jeune femme.
Dans la pièce, il est auteur, elle est une actrice "cabossée".
Leur prestation est magistrale.
Et je ne doute pas qu'eux aussi te diraient ce soir que tout autant qu'un sculpteur, ils ont joué ce soir avec "leurs propres émotions" ....
ça dure jusqu'à la mi-avril.
ALLEZ-Y !!
flo
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ENCORE UNE HISTOIRE D'AMOUR
COMÉDIE DRAMATIQUE de Tom Kempinski, adaptation de Jean-Claude Grumberg, mise en scène d'Antonia Malinova, avec Charlotte Rondelez et Philippe Ivancic.
Quand un écrivain fêlé, intelligent et drôle rencontre une actrice new-yorkaise impertinente et piquante, un peu cassée aux entournures... Une rencontre touchante et percutante, par téléphone, tout simplement...
ESSAION
6, rue Pierre-au-Lard
75004 PARIS
M° Rambuteau / Hôtel de Ville
Tél: 01 42 78 46 42
Web: www.essaion.com
Rédigé par : flo | 08 mars 2007 à 00:53
Je ne peux pas être d'accord non plus avec vous, Flo.
En effet, rien n'interdit à un acteur de renforcer son rôle avec son propre vécu, et de surfer sur la vague de ses émotions intimes, ...c'est même une aide précieuse: mais la vraie question est alors:
ou se situe la création, la performance? un sculpteur crée, une fois sa formation accomplie, avec ses émotions propres, mais un acteur n'a pas créé son personnage, il l'interprète ...du mieux qu'il peut. Il ne génère pas sa propre émotion, il la fait renaitre pour la circonstance, et là est la différence. Le sculpteur a une démarche spontanée, non commandée, et il puise en lui souvent sans même savoir ou il va.
C'est la Création pure, la matérialisation d'une émotion...et cela ressort particulièrement chez Marie.
Rédigé par : D'acc Vanne-or, jet d'ail de la Farce | 08 mars 2007 à 12:50
à Flo et D'acc
Ma flo je connais ta passion pour le théâtre, et nos émotions partagées sur certaines pièces ou acteurs, mais pour le coup je suis plutôt d'accord avec D'acc......
Même si un acteur puise dans ses propres émotions, c'est pour nourrir un personnage..
un personnage dont les émotions et la trajectoire ont été crées par un autre...Entre le sculpteur et son oeuvre, il n'y a pas l'intervention de quoique ce soit d'autre ...
l'expression de l'émotion est direct...
En tout cas moi, j'ai aimé votre échange!!
Bisous, D'acc
et toi ma Flo toute ma tendresse...
Marie
Rédigé par : marie | 08 mars 2007 à 18:04