Maintenant , advienne que pourra......
J'ai jeté les bases, donné les direction, l'intention et déjà la belle commence à se dégager de ma volonté...
Elle a son propre rythme...
Sa respiration intime...
je me rend compte à la fin de la journée que sa base commence a ressembler aux racines de l'arbre, amant de ma maison.
Qu'elle sur la peau cette matière organique, végétale .
je me demande si elle se "végétalise" ou si son corps garde le souvenir d'une étreinte ligneuse.
il faut la laisser maintenant aller à son pas.
Il faut que la main soit légère pour détacher une à une les délicates membranes qui cachent encore ses secrets...
Le sens des choses, des mots, des êtres ne se dévoile qu'avec douceur et patience....
Chère Marie-Paule,
Comme vous le savez, le végétal m’attire et vos racines pour la belle de ce jour ont tout à fait l’aspect de ce que l’on nomme racines contrefort en botanique.
Un des représentants les plus visible (car ils dépassent souvent ses congénères en forêt) des régions tropicales est le Fromager (Ceiba).
Arbre très cher au cœur de Marie Turpault car arbre de sa petite enfance au Congo .Non non pas parce qu’il est souvent désigné comme arbre à palabres !.Votre petit mètre rose, bien qu’il soit équipé de cette fonction, aurait bien du mal à prendre le diamètre de ceux de la région de Matadi au Congo.
Prenez soin de vous.
Louis.
Rédigé par : alain | 05 juin 2007 à 18:28
Merci pour les explications pratiques d'hier. ça donne envie de s'y frotter... mais les essais risquent fort d'être plus que décevants !
Bises !
Rédigé par : Lady Painter | 05 juin 2007 à 18:40
Cher Louis
Ayant vécu moi même au Tchad et au Cambodge je connais la puissance de ce genre d'arbre et leur beauté, tout se retrouve immanquablement dans nos sculptures un jour ou l'autre....
je vous embrasse
Marie
à Lady painter je crois que toute les techniques semblent difficiles tant qu'on ne se jette pas à l'eau, après on trouve un tas d'astuces personnelles pour pallier à ses insuffisances du début...
plein de bisous
Marie
Rédigé par : marie deville chabrolle | 06 juin 2007 à 07:36