Bon on pourra dire que cette sculpture aura généré pas mal de commentaires...
J'ai été passionnée votre manière de vous l'approprier, et d' imprimer sur ce mur vos ressentis
Mon angle de vue était un peu différent mais ni plus intéressant ni moins que le votre...il y a des mots et des symboles gravés sur le mur....c'est un autre chemin parmi tous les possibles ....
Le Poème qu'Amichel à mis en commentaire est ce qui se rapproche le plus de ce que je ressentais....je vous l'ai mis en note...
merci Amichel
Laisse moi retrouver le lieu de mes délices
Les jardins de mes jeux et des amours complices
Vieux mur entre ouvert de la porte des cieux
Contre ta pierre nue mon corps respire mieux
Le vent à travers toi m’apporte les chansons
Et les rires joyeux de filles et de garçons
Les amants bienheureux d’un paradis secret
Un verger de beautés dont tu gardes l’entrée
Ne devines tu pas tout l’amour qui m’anime
Tout mon être est tendu et tout à toi s’arrime
Comme on cherche un appui un ami secourable
Réponds à mon désir ô mur sois charitable
C’est de l’autre côté que je veux vivre enfin
Aller dans la lumière en suivant le chemin
Que je devine et que j’entr’aperçois au loin
En laissant pour toujours mon ombre et mes regrets
oh!Marie!
le poème est de moi vraiment
de Dante seuls les vers en exergue !!
Mais cette erreur me comble !!
quand même Dante et sa comédie c'est autre chose je ne pouvais laisser dire ..!
"mon verre n'est pas grand mais je bois dans mon verre"
Rédigé par : amichel | 24 janvier 2007 à 14:51
Marie, j’ai d’abord esquissé un sourire...et puis maintenant j’me sens un peu bizarre, comme un peu...ému. Aimer et ému ont-ils la même origine étymologique ?
Rédigé par : Daniel | 24 janvier 2007 à 15:29
à Amichel
oups! Pardon je n'ai pas lu Dante ceci explique cela...
le mal est réparé mais le poème reste très beau et très proche de ce que je ressentais ...
doublement merci
marie
à daniel
je n'en sais rien, mais je me dis qu'aimer commence tout de même par une émotion..
bisou daniel
Marie
Rédigé par : marie | 24 janvier 2007 à 16:53
Un autre poème alors, qui parle lui aussi d'une Porte....
"Donne-moi tes pauvres, tes exténués
Qui en rangs pressés aspirent à vivre libres,
Le rebut de tes rivages surpeuplés,
Envoie-les moi, les déshérités, que la tempête me les rapporte
De ma lumière, j'éclaire la Porte d'Or !"
poème d'Emma Lazarus intitulé
" the new colossus "
..et on peut le lire sur une célèbre sculpture de "FAB" : ) (laquelle ?)
C'est superbe, Marie... sensualité, mystère, en un mot:
WOW !!
Rédigé par : F@BRICE | 24 janvier 2007 à 19:43
Liebe Marie Paule,
La pensée initiale du mur et de la porte était intéressante. Son évolution vers la fente voire la meurtrière l'est également.
Mais l'ajout d'un corps de jeune fille cambrée, éternellement jeune, et l'ajout de graffiti ésotériques sur le mur obscurcissent la pensée initiale comme si un refoulement était à l'oeuvre dans le temps même de la création des formes.
Il est possible que le mur ne soit pas sans rapport avec la perfection narcissique du corps de la jeune fille. On peut penser qu'un mur psychique est composé d'un miroir fixe et d'un certains nombre d'idéaux qui bloquent la position du miroir.
Ce que l'on ne peut que remarquer en examinant la sculpture du corps de la jeune fille: la robe-fourreau qui enserre avec effets de plis, la cambrure de la colonne vertébrale qui expose le fessier de manière ènigmatique, l'inexpressivité du visage face au mur ... ces trois éléments donnent à penser.
Il n'est pas impensable que la maladresse psychique du corps de la jeune fille soit l'opération même du refoulement. Ce qui voudrait dire que c'est bien le corps qui est une question dans l'acte même de la sculpture, que le corps de la scuplteure qui se disculpe est mis à la question voire au travail sur le tripaluim du ferraillage.
Le mur est souvent un mur dressé entre le lieu de la parole et le sujet du désir. Le petit a de Michel en a ressenti un remuement "dantesque" au point de produire un poème de sa vigne. C'est là une réponse et c'est indéniable. Quant à savoir s'il s'agit d'une parole vraie, c'est une autre histoire de mur.
Con affetto
Alain Himmelweg
Rédigé par : Alain Henri Himmelweg | 25 janvier 2007 à 10:00
La force d'une oeuvre
la place qu'elle laisse aux yeux qui la regarde
la présence d'une oeuvre
merci Marie
Rédigé par : pam | 25 janvier 2007 à 11:00
à Fabrice
Je crois qu'en ce moment je fais partie des 'exténués', erci pour le poème
merci pour la sculpture
bisous
marie
à Alain
pour moi le mur est à la fois un empêchement et un refuge,et fort justement "un mur dréssé entre le lieu de la parole et le sujet du désir, l'ouverture un possible passage ...mais mais chacun de ces mots empêchement,refuge,parole et désir concerne nombre de sujets.
les murs sont nombreux
con affecto
marie
à Pam
merci ma belle..
Marie
Rédigé par : marie | 25 janvier 2007 à 18:37
Le poème d'Emma Lazarus intitulé
" the new colossus "
..que l'on peut lire sur une célèbre sculpture de "FAB" , Frédéric Auguste Bartholdi, sur une structure métallique de Eiffel... c'est bien la Statue de la Liberté !!
Rédigé par : F@BRICE | 26 janvier 2007 à 12:10