Pour le moment il ne se sont pas encore confrontés...Le Mur et Elle.
Elle en est à la fragilité de naître.
Lui a toujours été là.
Il est de l'ordre de la Certitude .
Elle est de l'ordre de l'imaginaire.
Le seul possible entre eux, c'est cette faille en lui.
Vite, vite Marie, mets nous encore de l'humanité et de la vie dans ton Golem de terre... j'ai eu un flash sinistre en voyant l'ensemble des 2 photos de cette structure inhumaine et de cette tête;
un de ces clins d'oeil du mauvais coté de la Farce m'a fait penser à la Révolution Française et une de ses solutions d'éradication expéditrices ... N'importe quoi, mon pauvre F@B', ce n'est ni le lieu ni l'endroit pour délirer ainsi, sauf peut-être pour que Marie donne vite un autre angle de prise de vue de la porte, un autre angle d'émotion, et surtout lui donne comme au buste cette touche de chaleur émotionnelle dont elle à le secret ...
Vite Marie, vite !!!
Je t'embrasse et je pars vite avec mes idées noires, promis ...
F.
Rédigé par : F@BRICE | 15 janvier 2007 à 21:08
Où vas-tu, Fabrice, avec tes idées noires ?
Je te suis...car j'ai peur aussi.
Ce mur ouvert, d'un autre monde, m'a tout d'abord conquis. J'y ai trouvé le symbole d'un peuple abouti, magnifiant ses connaissances dans un monument prêt à rejoindre les étoiles (belle contre-plongée, Marie!). Puis, ce visage aux traits souffreteux, inquiets et investis d'un savoir proche du cauchemar. Douleur latente. Toujours ces yeux fermés, toujours.
Ouvre-les, Marie ! C'est tout de même pas pour une raison technique !? Pardon.
Et alors, tout chavire...elle détourne la tête à se rompre le cou car cette merveilleuse porte n'est qu'une guillotine (anagramme - pour ne pas changer: "il lit un ego") pour la nommer, porte à double tranchants.
Mais, encore pardon, Marie...ça ira mieux demain. Il est tard et noir dans tous les coins.
Bises du Nord
Rédigé par : Mich L | 15 janvier 2007 à 22:32
à Fabrice
pas trop étonnant les idées noires...vu les photos....mais ce qui est étonnant c'est de voir des sensibilités converger....la photo du mur à été prise dans une période disons...noire..
je pense que comme toujours il n'y a pas de hasard...même et peut être surtout dans l'angle de prise de vue d'une photo. l'inconscient qui dit tout haut ce que l'on ressent...mais tu connais ça mieux que moi....
ce que je connais moi c'est a peu près vers quel chemin je vais avec ma sculpture ...je dis bien a peu près ...et quand les deux seront réunis elle lui aura transmis toute sa douceur et sa sensualité...enfin j'espère...
mais la confrontation de ces deux là risque d'être très interessante et hautement symbolique ....enfin on verra...
baisers
marie.
à Mich L
Je sais les soirs tard ou il y a du noir partout.
tu peux me croire sur parole.
Je sais faire aussi les yeux ouverts.
(Promis sur la prochaine)
c'est juste que les yeux fermés sont la réponse d'enfance à cette question d'enfance..."et si je ferme les yeux ...est ce que le monde existe toujours?"
Et il est fort probable que dans la tête de la petite marie la réponse soit "Non"....
et la tentation est grande de la croire...
enfin comme tu dis ..ça ira mieux demain ...pour tout le monde...
promis juré, demain je vous en montre un peu plus...
c'est pas la peine que je fiche des cauchemars à tout le monde avec mes photos à la noix....
Des bisous plein de douceur et de tendresse à tous les deux
marie
Rédigé par : marie | 15 janvier 2007 à 23:01
La PORTE ETROITE d'André GIDE c'est la matérialisation de ce passage ou encore l'Ecluse du Temps de G. CESBRON... on passerait par le chas de la plaie et on entrerait tout droit dans l'éternité...
je te souhaite une heureuse année Marie très créative et très riche, humainement, sven.
Rédigé par : sven | 16 janvier 2007 à 08:56
ce mur ainsi que l'angle de prsie de vue de ta photo me font également penser à la guillotine, plus qu'a un passage - d'un autre côté, et en poussant plus loin, cela peut évoquer, en fait, un passage ultime et définitf... enfin, c'est ce qe je ressens ...
bonne journée Marie
dominique
Rédigé par : dominique | 16 janvier 2007 à 09:04
à Sven
merci que ton année soit douce aussi...
je pense que cette "porte étroite" dans le mur peut être ressenti symboliquement de mille façons...
Finalement ce qui sera très interessant dans cette sculpture ce sera, non pas ce qu'elle est mais ce que chacun en fera....
je t'embrasse
Marie
à Dominique
La porte, ou plutôt le mur avec ce passage,n'est qu'un élément de la sculpture.
La photo, elle aussi n'est qu'un parti pris subjectif...
J'aime écouter tout ce que vous ressentez à travers l'une et l'autre..
On verra à la fin de la sculpture le ressenti de chacun, le mien le vôtre..
bisou
marie
Rédigé par : marie | 16 janvier 2007 à 19:17
La porte est un mot difficile qui supporte mal les maladresses et les mauvaises adresses.
Entre Il et Elle, il n'y a jamais eu de communication et il n'y en aura probablement jamais. C'est un fait qui résiste à toutes les effusions, à toutes les nostalgies de la fusion ainsi qu'à l'énamoration et son imaginaire de miroir.
La porte n'est ni étroite ni large, ni haute ni basse. Elle n'a pas d'image, elle est un passage possible entre deux lieux séparés par un abîme.
Certains et certaines peuvent créer le passage, d'autres pas car la censure veille.
Disons que la porte peut nous éclairer sur un régime de censure. La censure nous aime et ne veut que notre bien, elle nous fait religieux et religieuse à notre insu.
Sans affectation
Himmelweg
Rédigé par : Alain Henri Himmelweg | 17 janvier 2007 à 16:15
à Alain henri
Sans aucun doute possible, la "porte" n'a pas d'image, et n'est qu'un "passage possible entre deux lieu séparés par un abîme".
Mais je crois que chaque mot , chaque image, chaque création, peut déclencher un processus imaginaire propre à chacun...
Et la définition la plus lucide, le fait le plus objectif, ne pourra jamais faire barrage à l'imaginaire ....
Et même si la censure veille,et même si l'on ne crée pas le passage il nous reste encore la liberté de projetter, qui au sens propre veut bien dire jeter avec violence, notre imagianire ou bon lui semble et dans la direction que l'on désire...
et de projeter même à contresens ses nostalgies de fusion
et aussi ses effusions...
Et si effectivement il n'y a pas de communication, s'il n'y "en aura jamais" et bien, ce ne sera pas pire que dans la vraie vie...
Et les mauvaises adresses ou les maladresses
sont une CHANCE supplémentaire de se tromper..
Sans affectation
mais avec une sincère affection
marie
Rédigé par : marie | 17 janvier 2007 à 22:42