J'en ai rajouté encore..... des voiles... roses, rouges, fushia.
Petite j'étais déjà la reine des cachettes, des cabanes dans les arbres, des étoiles collées au plafond de la chambre, des trésors cachés dans le jardin....Maman de là où tu es , je peux te le dire aujourd'hui..
Tous les "bijoux fantaisies" que tu as vainement cherchés...doivent encore être enterrés dans un jardin du "Lot et Garonne".
Les éternels oiseaux migrateurs que vous étiez , s'étaient posés là , un an ou deux pas plus...et encore dans ce coin nous avions habité trois maisons différentes..
A peine le temps, d'arriver dans une nouvelle école, de s'habituer un peu, de s'entendre dire qu'on avait l'accent parisien?, d'essayer de se faire au moins une amie et on repartait.
Peut être pour ça ...l'envie d'une maison à moi....mais qui, par la force de l'habitude, c'est métamorphosée en vaisseau.
bonjour Marie
ces draperies roses me font penser aux couleurs de l'aurore et ces mots me viennent à l'esprit ,
comprendre ne se peut
vouloir ne se peut
on marche comme un colporteur
d'une aube à l'autre....
alors, cabane,chateau, coquille, vaisseau,... peu importe le port puisqu'il nous faudra repartir, seule la traversée compte... et l'élan du coeur, tendresse SVEN
Rédigé par : sven | 31 juillet 2006 à 07:50
à Sven
mais vouloir comprendre, ou se refaire une réalité rien qu'à soi...en dépit de tout, même pour quelques heures...et ne rester immobile que le temps d'une escale la plus courte posible car, bien sûr, seule la traversée compte, seul l'espace parcouru d'un pas à l'autre, poussée par le désir et l'élan du coeur....
tendresse
Marie
Rédigé par : marie | 31 juillet 2006 à 08:27
Marie,
en relisant ce passage j'ai voulu técrire une lettre, lis là, si tu veux.
Chère Marie,
comme toi, j'ai grandi nomade, peu d'amis,peu de liens. Je me suis dit, un jour... j'aurais une maison, bien à moi, avec mes souvenirs bien rangés dans un coffre en bois. Quand je l'ai eue, après bien des année, tous les jours j'ai pleuré, dans ma cage dorée, le temps où je n'étais pas sédentaire.
De ces contradictions, j'en tiré 2 leçons, que les pleurs aussi ont leur raison d'être,
qu'elles nous font grandir. Et ,aussi, que TOUT est VIE. Quand on choisit d'ETRE dans cette vie et même quand on ne choisit pas, c'est pareil, on vit dans cette UNITE, et on accepte de se laisser TRANSFORMER, même si ça fait mal, si mal, tellement mal parfois.
Je t'embrasse et je t'aime.
SVEN
Rédigé par : sven | 04 août 2006 à 09:40
à Sven
accepter de se laisser transformer, oui, et ça fait très mal.
Question: accepter de se laisser transformer oui mais en QUOI?
baisers
marie
Rédigé par : marie | 04 août 2006 à 15:25
Il ne s'agit pas de se transformer en quelque chose ou quelqu'un différent de soi bien au contraire, tant que la maturité(sérénité) n'est pas entière, il y a souffrance...et le chemin pour y parvenir n'est pas parsemé de fleurs de lotus!!! il s'agit de perdre dans le relatif et de gagner dans l'absolu, reprendre ce qui nous a rendu étranger à nous-même, même s'il y a un "soi" qui doit mourir...
Rédigé par : sven | 04 août 2006 à 17:18