Pardon de vous avoir abondonnés hier soir, mais j'étais vraiment fatiguée. A la fonderie, (là avec Frédéric) nous avons commencé une première mise en scène des folles..
Curieux de les retrouver, des mois après l'atelier, elles m'étaient un peu étrangères, nous étions presque intimidées de nous retrouver après tant de temps. Comme si le rêve auquel elles appartenaient s'était déjà un peu éloigné.
Ou alors c'est moi qui avait du mal à être là. Un peu comme d'habitude..
Au passage j'ai vu " L'été des caresses", une autre de mes sculptures, qui profite un peu de ses habits d'or avant d'être patinée. Je remarque toujours quel que soit le lieu, leur incroyable aptitude à la solitude. Même les "folles", on dirait que chacune est dans sa propre folie , minuscule périmètre clos. Elles ne partagent que le nombre et l'espace qu'on leur attribue.
Peu importe, elles sont là où on leur demande d'être, elles ne demandent rien.
Elles existent à minima.
Impitoyables auto-portraits.
"l'oiseleuse", elle, se faisait patiner, en regardant vers la fenêtre, l'espace, l'ailleurs toujours....partir ou plutôt n'être plus là, la nuance ve vaut pas en kilomètres, elle se mesure en mondes différents...
Le décalage horaire était si fort, qu'arrivée à la maison le soir, j'étais revenue de très loin... de très ..ailleurs....
Je n'ai pas su vous retrouver tout de suite.....
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