Le vendredi traditionnellement, c'est le jour où les sculptures partent chez le mouleur.
Les bronzes reviennent, eux, de chez le fondeur.
Les deux hommes de "La nef des fous" et du "Rêve du philosophe", ont été poncés, savonnés.
Ils doivent subir l'épreuve du moule élastomère.



Je sais, c'est idiot mais je n'aime pas les voir partir... tant qu'ils sont là, ils font encore partie de mon imaginaire, ils sont les mots que je n'ai pas su dire, les peurs dont je ne parle pas.
Ils ne sont sous le regard de personne, sous le jugement de personne, pas d'explications à donner, pas d'existence réelle.
Me restera encore demain "L'imprécateur" dont le titre final commence à émerger. Peut-être le "crieur d'âmes". C'est l'histoire que je me suis racontée ou qu'il m'a soufflée, impossible à dire.
Voilà dans un autre monde, il y aurait une personne qui vivrait en dehors de tout groupe, tribu, village que sais-je, un homme qu'on irait voir de nuit, la peur au ventre. Il serait peu chaman, un peu ermite, un peu Saint ou un peu diable, on irait le voir quand on aurait trop mal à l'âme, ou que l'âme de quelqu'un vous manque trop.
Lui sait ..
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