Toute une journée, à travailler les détails, mains, pieds, oreilles, nez, doigts, des deux dernières petites sculptures. Quelques millimètres de terre sur lesquels être juste quand même, expressive quand même.
Avez-vous déjà regardé attentivement la structure d'une oreille? C'est une merveille, mais quand cette merveille fait 3 millimètres de haut, elle devient un cauchemard, les outils ne sont jamais assez petits, la terre ou trop molle se déforme, ou trop dure se casse....
Seuls remèdes: concentration, application, patience, faire et refaire.... ne pas s'énerver surtout.
Alors ce soir... je vous écris de loin, du fond de ma fatigue. Le corps dit ses tensions, la mémoire de la journée....
Marie,
Aussi loin que peut vous emmener cette fatigue, ce poids d'une longue journée de travail; aussi que se soit, on vous suivera. Sachez que nous sommes tous derrière vous, Jean-Louis, Claude, Valérie, et bien d'autres encore, à vous soutenir dans la construction de l'expo que vous enfantez, à vous suivre dans vos rêves, à jubiler de vous voir enfin positiver, et à vous remerciez de vous livrer ainsi à nous.
Le soir est venu, vos sculptures ont laissées se fermer leurs paupières, il est temps de prendre un thé, avec le chat peut être, et de puiser dans l'instant la sérénité du crépuscule. Emplissez vous du calme qui habille la nature à la tombée de la nuit; le jour est fini, il est l'heure du repos.
Affectueusement , Mélanie
Rédigé par : Mélanie | 01 juin 2005 à 21:21
Chapeau.
Rédigé par : Folie Privée | 02 juin 2005 à 09:24
bonjour Marie
entièrement d'accord avec Mélanie , chaque jour est un émerveillement , et vous entendre parler de concentration et de patience n'est que magie .
Merci de nous autoriser à partager cet enfantement .
Merci du bonheur que vous nous offrez au quotidien .
je vous embrasse et vous redis toute mon amitié ; jean louis
Rédigé par : jean louis | 02 juin 2005 à 10:48