Sanguine en cours....J'adore dessiner le dos des femmes.... il y a là une profonde grâce et un profond mystère. La grâce s'exprime d'elle même,sur ce territoire pourtant connu et toujours mobile, sensible.. de ses obsurités à ses lumières la chair s'ourle, se déploie, se creuse comme une vague...et le regard dévale de la nuque aux cuisses sans être jamais retenu.
Le mystère d'un corps de dos , qui s'offre et se refuse tout à la fois.Visage absent, sait-elle qu'on la regarde?
Non moins mystèrieux, les visages d'enfants. Ces visage où la lumière pénètre jusqu'au bout des cils tant ils sont transparents et en contre-point l'opacité totale de leur pensées. Ce monde d'enfance où l'on ne peut plus les rejoindre...
Jacqueline ta petite fille est une merveille, je t'apporterai bientôt le dessin...
Etrange reconnaissance que ce que vous écrivez sur les dos... C'est toujours cette partie là qui m'attire en premier, et, lorsque je vais voir vos sculptures, mon premier bonheur est de contempler leur dos, puis, comble du plaisir, de poser mes mains, laisser courir mes doigts sur la ligne de leur colonne vertébrale. Merci aux galéristes qui comprennent cet élan là!
J'ai l'impression d'y trouver l'essence meme de celle que je prends le temps, ensuite, de contempler longuement.
Quelle douceur, quelle joie dans vos derniers propos, Marie, malgré le travail, et sans doute la fatigue... On a presque l'impression de vous voir sourire...
Je vous embrasse
Cécile
Rédigé par : Cécile | 20 juillet 2005 à 10:40
Chère cécile
Vous lire est un plaisir très doux, vous aimez mes sculpture comme j'aime qu'on les aime, de bout des doigts et du bout de la sensibilité, dans le temps et la douceur.merci
je vous embrasse
Marie
Rédigé par : marie | 20 juillet 2005 à 18:30
Marie,
"En cours" je souri. Cette introduction à une future oeuvre achevée est déjà sous mon regard un chef-d'oeuvre.
Les palais que vous escquissez, aux courbes parfaites, sont toujours un trésor à peine inaccéssible qu'on ne saurait cesser de contempler.
Il s'agit bien d'un palais, car quel homme ne reverait de devenir souverain de ce royaume ?
Le corps d'une femme est bien une forteresse, derniers remparts pour proteger son coeur; forteresse aux murs fin comme un doux papier de soie.
En ce qui concerne le doux visage d'ange aux longs cheveux dorés, depuis l'apparition de Kyia, je revait d'un portrait d'enfant, c'est aujourd'hui devenu réalité, c'est magnifique; merci.
Tendres bisous
Mélanie, la petite paire d'ailes. >!
Rédigé par : Mélanie | 21 juillet 2005 à 12:35