Ma Flo tu as bien fait de prendre le Blog en otage le temps d'une note, de toutes façons, moi je suis à la maison en convalescence et heureusement pour un jour ou deux, avec Kiya....autant dire pas grand choses à raconter sur le travail.
Le brouillard intense qui règne ici depuis trois jours, nous tient tous a distance la réalité, on vit sans voir plus loin que le bout du jardin...Et je dois dire qu'en ce moment ça me convient très bien. Pas de projet, pas d'envie, juste peur en voyant la date du vernissage approcher...
Kiya est en plein dans sa période des pourquoi? et moi aussi.....
Coucou Marie,
se poser des questions, that is the question!
Pas trop tout de même,
Hormis le brouillard qui altère quelque peu la perception de l'univers qui nous attend derrière le rideau,
pas trop de mourron à se faire quant à l'accueil qui sera réservé à vos prochaines créations...
Emotion, beauté, nouveauté...sont au RDV...
et ceux qui vous aiment le seront aussi...
Mes brins d'ensoleillées pensées...
s'il était besoin de dissiper ses brumes...
en tout cas vous êtes en de bonnes mains...
Visiblement un petit soleil enfantin rayonne à vos côtés!
à votre tour de l'éclairer...de votre(s) lumière(s)
sur les quelques questions fondamentales!
et désarçonnantes parfois (souvent) que les enfants savent si joliment nous (dé)poser...
Amitiés,
Xavier
Rédigé par : xavier | 12 novembre 2005 à 10:26
Belle Kiya, ses grands yeux semblent porteurs de ses "pourquoi"...
Si il faut nourrir les "pourquoi" d'une enfant, aux "pourquoi" d'un adulte parfois il faut répondre un simple "parce que"... Parce que tout n'appelle pas réponse... Parce que tout n'a pas besoin d'explications... Parce que nous ne pouvons pas tout comprendre... Parce que cela est, même si parfois cela nous perturbe, nous blesse, il faut accepter que cela soit...
L'automne vous offre un cocon de brouillard intense, mettant du flou en dehors, vous laissant au chaud en dedans au refuge de la douceur, du sourire et de l'amour de Kiya... N'est ce pas merveilleux?...
Posez votre peur Marie... profitez au mieux de ces moments d'émerveillements d'enfants que vous offrent Kiya... soyez enfant avec elle... cajolez vous, dorlotez vous toutes deux.
Pendant ce temps tout se met en place, l'exposition se coordonne... voyez déjà ces petits miracles accomplis ces dernières semaines... bien sûr impossible de nier le questionnement seul le 1er décembre vous libérera de vos peurs.
Je vous embrasse.
Chantal
Rédigé par : Chantal | 12 novembre 2005 à 11:57
à Xavier
c'est vrai, les questions et les doutes ne servent plus à rien, il faut juste faire le deuil du travail de l'expo, puis faire le vernissage qui est toujours une épreuve d'abord et (jusqu'a présent) une joie ensuite. Et le vernissage est aussi comme la permission qu'on se donnerait, ou que les autres nous accorderaient de tourner la page et de continuer...Entre les deux il y a ce temps là....Ce temps comme un no men's land, une fragilistion extrême, dans l'attente.
bisou
marie
à chantal
même réponse qu'à Xavier peut être en rajoutant ...effectivement Il faut que celà soit. On ne sort pas indemne de deux ans de travail où on a tant creusé à l'intérieur de soi. On est différent et on ne peut pas tout de suite, reprendre ses outils et se dire "allez, ça c'est fait..... je passe à autre chose".
alors voilà il faut aussi traverser cette passerrelle de temps, qui ne ressemble pas à grand chose...
Plein de baisers
marie
Rédigé par : marie | 12 novembre 2005 à 14:47