Chère Marie-Paule,
Je crois bien que vous faites de la botanique sans le savoir tel un Monsieur Jourdain sculpteur.
Votre petite « Eperdument » illustrerait parfaitement à des étudiants le géotropisme des plantes : positif pour les racines, négatif dans les airs.
Vous êtes le cheikh d’Eperdument en lui remplaçant la robe des derviches par des racines et tournant ou non elle finit tout de même dans son état de fana puisqu’elle tient déjà la lune.
Prenez soin de vous parce qu’après le fana vient le baqa .
Louis.
beauté étrange et symbolique, ne tiendrais tu pas dans tes mains, une partie du monde! superbe élancement de la silhouette bien amarée par ses racines puissantes. Le monde est à elle, l'éperdument!
.. mais ce qui se désire éperduement peut être aussi parfois douloureux.... Alors puisqu'elle a déjà ramener du fond de l'eau : un reflet de lune, pourquoi ne pourrait-elle pas désormais croire intensément qu'elle peut décrocher la lune ? Bisous.
certaines cultures pensent que les arbres sont ce qui relie la terre au ciel...la tienne à les racines ancrées et du bout des doigts elle atteint les astres..
Je vous connais "de loin" depuis longtemps et je m'intéresse à votre travail car j'ai découvert le dessin et le modelage il y a deux ans. Je pratique peu alors la progression est lente.
Mes sujets d'inspiration sont les mêmes que les votres mais les comparaisons s'arrêteront là.
Je fais plutôt de la photo et c'est pour cela que je vous fais ce petit mot. Sans prétention, ni rien d'autre... Que par gentillesse parce que j'aime ce que vous faites. Votre photo, là est floue. Vous deviez être trop prêt ou vous n'avez pas réglé votre appareil en macro (picto fleur en général).
Sinon je suis de Trucy, juste à côté, émigré à Orléans, mais j'y conserve une petite maison. Je connais bien Yves Varanguin et on a prévu de faire un reportage photo dans son atelier pendant qu'il travaille.
Votre atelier est-il ouvert aux visites de temps en temps ? Journée portes ouvertes ?
Peut-être qu'on se croisera cet été ou un autre jour, sans le savoir. Sur un vide-grenier ou à la boulangerie de Bazarnes (quoique là ce n'est pas sûr).
Bravo à vous.
Sourire d'un admirateur.
Eric / ERos
Ah te voilà ! Ainsi tu as chevauché le tourbillon des eaux.
Sous nos pieds la grande plaine de lave bleutée vestige des premiers âges de feu. A l’horizon la muraille vertigineuse ourlée de son liseré titane éblouissant et puis juste derrière, à la largeur d’un pas, le gouffre d’une noirceur sans fond...
à Eric
oui, mon atelier est ouvert ....de temps en temps, oui j'ai bien vue que ma photo était floue, mais une fois arrivée à la maison c'était trop tard, j'ai essayé de faire mieux cette fois
bisou
Marie
à Sous les mots
je me sens de ces cultures là...ou la vérité tangente toujours la poésie
je t'embrasse
à Marie
merci, ma douce marie....
bisou
marie
à Amichel
je le met avec mes preferrés
énorme bisou
Marie
à Odile
Hélas elle le croit trop souvent
bisous
Marie
à Lou
Elle le croit....chut!!!!
à Louis
Cher Louis pardonnez mon ignorance ...c'est quoi le baqa?
baisers
Marie
Chère Marie-Paule,
Toutes les religions, civilisations, croyances chamaniques, etc..ont toujours cherché la communion ou au moins la communication avec des « forces » supérieures…
Pour les derviches tourneurs le but est le même, c’est la communion avec Dieu et l’état atteint est appelé fana .Vous remarquez que la main droite est tournée vers le ciel (Dieu) la main gauche vers la terre (les hommes) et le derviche est bien le lien entre les deux. On retrouve cette liaison de tout temps et partout .Vous qui avez séjourné au Cambodge vous avez du voir les guérisseurs Khmers « absorbant » la maladie de leur patient par des transes (ces pratiques viennent des chamanes Hmongs du Laos). Au Cambodge il y a également les neak ta (génies protecteurs des terroirs) que l’on peut solliciter grâce à des états de transe.
Mais revenons à notre derviche, après avoir atteint son état de fana (c'est-à-dire que l’élévation de son esprit vers Dieu est telle que cela amène à des évanouissements) il faut bien que cet état cesse. Alors arrive le baqua qui est l’état de retour aux contingences bassement terre à terre de notre quotidien…Et un bon derviche vit ce baqa paisiblement car il a atteint l’harmonie.
Il y a des jours, on voudrait bien être un très bon derviche !
Prenez soin de vous.
Louis.
NB : c’est bien agréable de faire parler Louis parce que cela permet de chercher des informations...Au fait je ne crois pas que les neak ta protégent les live box!
Bizzzzzzzzzzzzzzzzzzz
Alain
Il y a baqa et baka :
Pour savoir ce que sont les baka il faut aller écouter les tambours chez Marie Turpault sa dernière note fait référence aux baka pygmées cela est différent mais sympa aussi…
Victor
J'ai le bonheur d'etre le propriétaire de EperdumenT N° 7, elle est posée sur un socle tournant et me donne toute sa beauté et un certain mystere qui l'entoure.Merci a vous Marie Paule de ce merveilleux bonheur que vous donnez a tavers votre art.
DG.P
Chère Marie-Paule,
Je crois bien que vous faites de la botanique sans le savoir tel un Monsieur Jourdain sculpteur.
Votre petite « Eperdument » illustrerait parfaitement à des étudiants le géotropisme des plantes : positif pour les racines, négatif dans les airs.
Vous êtes le cheikh d’Eperdument en lui remplaçant la robe des derviches par des racines et tournant ou non elle finit tout de même dans son état de fana puisqu’elle tient déjà la lune.
Prenez soin de vous parce qu’après le fana vient le baqa .
Louis.
Rédigé par : alain | 07 juin 2007 à 18:21
beauté étrange et symbolique, ne tiendrais tu pas dans tes mains, une partie du monde! superbe élancement de la silhouette bien amarée par ses racines puissantes. Le monde est à elle, l'éperdument!
Rédigé par : lou | 07 juin 2007 à 20:51
.. mais ce qui se désire éperduement peut être aussi parfois douloureux.... Alors puisqu'elle a déjà ramener du fond de l'eau : un reflet de lune, pourquoi ne pourrait-elle pas désormais croire intensément qu'elle peut décrocher la lune ? Bisous.
Rédigé par : odile | 07 juin 2007 à 20:52
J’aime la terre
Où les fleurs du désir s’enracinent
Et qui garde les rêves enclos
Que la caresse de mes mains délivre
J’aime la terre
Eperdument
J’aime le feu
Qui forge le métal des songes
Où les beautés incandescentes
Prennent formes d’éternité
J’aime le feu
Eperdument
J’aime l’eau
Qui lave les souillures du temps
Et apaise la soif de pureté
Dans le silence et la solitude
J’aime l’eau
Eperdument
J’aime l’air
Où dansent les esprits libres
Apportant grâce et légèreté
Dans l’oubli de la pesanteur des choses
J’aime l’air
Eperdument
J’aime la vie
Glaise
Flammes
Sources
Souffles
Eperdument
Rédigé par : amichel | 08 juin 2007 à 19:43
Du bout des doigts, elle touche tout ce qu'elle désirait, elle y arrive, tenace, volontaire et éperdument gracieuse, élancée, belle !
Rédigé par : marie | 09 juin 2007 à 10:39
certaines cultures pensent que les arbres sont ce qui relie la terre au ciel...la tienne à les racines ancrées et du bout des doigts elle atteint les astres..
Rédigé par : souslesmots | 09 juin 2007 à 18:26
Bonjour,
Je vous connais "de loin" depuis longtemps et je m'intéresse à votre travail car j'ai découvert le dessin et le modelage il y a deux ans. Je pratique peu alors la progression est lente.
Mes sujets d'inspiration sont les mêmes que les votres mais les comparaisons s'arrêteront là.
Je fais plutôt de la photo et c'est pour cela que je vous fais ce petit mot. Sans prétention, ni rien d'autre... Que par gentillesse parce que j'aime ce que vous faites. Votre photo, là est floue. Vous deviez être trop prêt ou vous n'avez pas réglé votre appareil en macro (picto fleur en général).
Sinon je suis de Trucy, juste à côté, émigré à Orléans, mais j'y conserve une petite maison. Je connais bien Yves Varanguin et on a prévu de faire un reportage photo dans son atelier pendant qu'il travaille.
Votre atelier est-il ouvert aux visites de temps en temps ? Journée portes ouvertes ?
Peut-être qu'on se croisera cet été ou un autre jour, sans le savoir. Sur un vide-grenier ou à la boulangerie de Bazarnes (quoique là ce n'est pas sûr).
Bravo à vous.
Sourire d'un admirateur.
Eric / ERos
Rédigé par : Rosier Eric | 10 juin 2007 à 00:28
Ah te voilà ! Ainsi tu as chevauché le tourbillon des eaux.
Sous nos pieds la grande plaine de lave bleutée vestige des premiers âges de feu. A l’horizon la muraille vertigineuse ourlée de son liseré titane éblouissant et puis juste derrière, à la largeur d’un pas, le gouffre d’une noirceur sans fond...
Rédigé par : Daniel | 11 juin 2007 à 13:09
à Daniel
c'est là exactement ou je me trouve....sur cette ligne précise
je t'embrasse fort
Marie
Rédigé par : marie | 11 juin 2007 à 14:17
à Eric
oui, mon atelier est ouvert ....de temps en temps, oui j'ai bien vue que ma photo était floue, mais une fois arrivée à la maison c'était trop tard, j'ai essayé de faire mieux cette fois
bisou
Marie
à Sous les mots
je me sens de ces cultures là...ou la vérité tangente toujours la poésie
je t'embrasse
à Marie
merci, ma douce marie....
bisou
marie
à Amichel
je le met avec mes preferrés
énorme bisou
Marie
à Odile
Hélas elle le croit trop souvent
bisous
Marie
à Lou
Elle le croit....chut!!!!
à Louis
Cher Louis pardonnez mon ignorance ...c'est quoi le baqa?
baisers
Marie
Rédigé par : marie | 11 juin 2007 à 14:27
Chère Marie-Paule,
Toutes les religions, civilisations, croyances chamaniques, etc..ont toujours cherché la communion ou au moins la communication avec des « forces » supérieures…
Pour les derviches tourneurs le but est le même, c’est la communion avec Dieu et l’état atteint est appelé fana .Vous remarquez que la main droite est tournée vers le ciel (Dieu) la main gauche vers la terre (les hommes) et le derviche est bien le lien entre les deux. On retrouve cette liaison de tout temps et partout .Vous qui avez séjourné au Cambodge vous avez du voir les guérisseurs Khmers « absorbant » la maladie de leur patient par des transes (ces pratiques viennent des chamanes Hmongs du Laos). Au Cambodge il y a également les neak ta (génies protecteurs des terroirs) que l’on peut solliciter grâce à des états de transe.
Mais revenons à notre derviche, après avoir atteint son état de fana (c'est-à-dire que l’élévation de son esprit vers Dieu est telle que cela amène à des évanouissements) il faut bien que cet état cesse. Alors arrive le baqua qui est l’état de retour aux contingences bassement terre à terre de notre quotidien…Et un bon derviche vit ce baqa paisiblement car il a atteint l’harmonie.
Il y a des jours, on voudrait bien être un très bon derviche !
Prenez soin de vous.
Louis.
NB : c’est bien agréable de faire parler Louis parce que cela permet de chercher des informations...Au fait je ne crois pas que les neak ta protégent les live box!
Bizzzzzzzzzzzzzzzzzzz
Alain
Rédigé par : alain | 11 juin 2007 à 23:00
Il y a baqa et baka :
Pour savoir ce que sont les baka il faut aller écouter les tambours chez Marie Turpault sa dernière note fait référence aux baka pygmées cela est différent mais sympa aussi…
Victor
Rédigé par : alain | 11 juin 2007 à 23:11
J'ai le bonheur d'etre le propriétaire de EperdumenT N° 7, elle est posée sur un socle tournant et me donne toute sa beauté et un certain mystere qui l'entoure.Merci a vous Marie Paule de ce merveilleux bonheur que vous donnez a tavers votre art.
DG.P
Rédigé par : DG.Poitelon | 30 novembre 2010 à 11:48