Chacune est unique mais le groupe, leur donne la force de ces rêves, un peu obsédants.
Ce sont des femmes nocturnes.
Nocturnes, parce qu’émergeant de nos rêves, de notre inconscient.
Légèrement décalées par rapport aux images féminines classiques, dénuées d’expression,
à la frontière de la réalité, à la frontière de la normalité, leurs déplacements silencieux suggèrent un réseau, de relations entre elles, qui nous demeure fermé. Un langage gestuel dont nous n’avons pas la clé.
Ces mondes là, ceux
de "La nuit des absentes", ceux de "La nef des fous", et d’autres coexistent
dans mon imaginaire.
Ils le peuplent,
interfèrent dans ma vie, et se superposent quelquefois de manière troublante à
la réalité.
Ce sont de minuscules glissements de terrain, d’infimes catastrophes naturelles, qui rendent la réalité toujours incertaine.
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