La comparaison des deux profils, de la deuxième des
veilleuses, m'a fait réfléchir à l'ensemble du triptyque.
Pour un sculpteur, un corps qui subit une
contrainte, est un corps qui parle.
Dans les plis de la peau, les étirements des
muscles, il y a des mots.
En y réfléchissant je me suis dit que l'ensemble
des trois attitudes devait suivre aussi une sorte de progression
analogue.
Une histoire qu'on pourrait se raconter dans les
deux sens...
Il faut que je retravaille la troisième
attitude.
Je suis très sensible à la façon que vous avez de commenter votre travail (j'ai toujours beaucoup de mal a employer ce mot en ce qui concerne l'Art ...).
"Dans les plis de la peau, les étirements des muscles, il y a des mots" ... je n'aurais sans doute pas employer ces termes, je n'aurais sans doute pas su, mais j'ai très bien compris ce que vous vouliez faire passer mais après tout, est ce que c'est une volonté de votre part de faire passer ou une constatation lorsque la pièce est terminée ...? En êtes vous surprise ou recherchiez-vous cette expression ?
Rédigé par : Valérie | 10 mai 2005 à 00:50
Voici une question très interessante,j'y ai beaucoup réfléchi.
Je promets de vous y répondre par une vraie note sur mes rapports entre l'écriture et les sculptures, ce soir.
Merci à vous
Marie
Rédigé par : Marie | 11 mai 2005 à 07:31
J'ai vu par hasard votre journal d'atelier. je ne vous connais qu' aux travers de vos oeuvres vendues sur les pages de la gazette Drouot ! (données par mon beau-père après lecture)
j'ai tout de suite aimé votre travail et au fil des ans je savais sans lire votre nom que c'était vous !
j'habite la campagne, je suis sculpteur en petit ( je crée des bijoux en cire perdue) j'ai un style figuratif, un mentor Lalique et en sculpture j'aimerai pouvoir arriver à l'émotion au coté tellement vivant de vos superbes sculptures ! c'est difficile et les mots sont bien humbles pour pouvoir exprimer l'émotion que vous arrivez à faire passer aux travers d'elles !
Quel style aussi avez-vous dans l'écriture !
Je suis sûre aussi que vous êtes un fin cordon bleu !
Je suis vraiment en admiration devant votre travail et je me permets de vous l'écrire avec des mots bien simple mais qui ne sont pas capable d'exprimer l'émotion qui se passe sur ma peau quand je regarde les terres encore à finir ! c'est merveilleux !
odile
Rédigé par : odile guenin | 21 mai 2005 à 21:40
merci Odile, j'aime par dessus tout votre dernière phrase " l'émotion qui se passe sur ma peau, quand je regarde les terres". Je crois que tout ce passe là, dans ce peau à peau, cette impalpable psserelle entre le monde et nous.Entre les autres et nous. Entre l'émotion et nous. Merci de ces mots là..
Bisous
Marie
Rédigé par : Marie | 23 mai 2005 à 19:31