Deville-Chabrolle Journal d'atelier (retrouvé !)

Blanc comme le silence

Encore un travail en cours...la veilleuse d'âme a de nouveau la tête sur les épaules.

Mais pourtant la tête ailleurs, comme nous tous, la tête dans les nuages, la tête dans ses rêves, d'ailleurs toutes les sculptures ont la tête ailleurs , il suffit de surprendre " la Céphalophore" qui devant la fenêtre de l'atelier est elle aussi absorbée par cet ailleurs. Blanche comme peut l'être le silence, baignée par une lumière pure qui révèle son absence...comme un vrai pouvoir de résistance à la réalité.....

Qui peut nous obliger à exister... ailleurs que dans cette blancheur et cette opacité que nous nous sommes choisies.

Blanc comme le silence

Encore un travail en cours...la veilleuse d'âme a de nouveau la tête sur les épaules.

Mais pourtant la tête ailleurs, comme nous tous, la tête dans les nuages, la tête dans ses rêves, d'ailleurs toutes les sculptures ont la tête ailleurs , il suffit de surprendre " la Céphalophore" qui devant la fenêtre de l'atelier est elle aussi absorbée par cet ailleurs. Blanche comme peut l'être le silence, baignée par une lumière pure qui révèle son absence...comme un vrai pouvoir de résistance à la réalité.....

Qui peut nous obliger à exister... ailleurs que dans cette blancheur et cette opacité que nous nous sommes choisies.

Ombre et lumière

Sanguine en cours....J'adore dessiner le dos des femmes.... il y a là une profonde grâce et un profond mystère. La grâce s'exprime d'elle même,sur ce territoire pourtant connu et toujours mobile, sensible.. de ses obsurités à ses lumières la chair s'ourle, se déploie, se creuse comme une vague...et le regard dévale de la nuque aux cuisses sans être jamais retenu.

Le mystère d'un corps de dos , qui s'offre et se refuse tout à la fois.Visage absent, sait-elle qu'on la regarde?

Non moins mystèrieux, les visages d'enfants. Ces visage où la lumière pénètre jusqu'au bout des cils tant ils sont transparents et en contre-point   l'opacité totale de leur pensées.  Ce monde d'enfance où l'on ne peut plus les rejoindre...

Jacqueline ta petite fille est une merveille, je t'apporterai bientôt le dessin...

Ombre et lumière

Sanguine en cours....J'adore dessiner le dos des femmes.... il y a là une profonde grâce et un profond mystère. La grâce s'exprime d'elle même,sur ce territoire pourtant connu et toujours mobile, sensible.. de ses obsurités à ses lumières la chair s'ourle, se déploie, se creuse comme une vague...et le regard dévale de la nuque aux cuisses sans être jamais retenu.

Le mystère d'un corps de dos , qui s'offre et se refuse tout à la fois.Visage absent, sait-elle qu'on la regarde?

Non moins mystèrieux, les visages d'enfants. Ces visage où la lumière pénètre jusqu'au bout des cils tant ils sont transparents et en contre-point   l'opacité totale de leur pensées.  Ce monde d'enfance où l'on ne peut plus les rejoindre...

Jacqueline ta petite fille est une merveille, je t'apporterai bientôt le dessin...

Ombre et lumière

Sanguine en cours....J'adore dessiner le dos des femmes.... il y a là une profonde grâce et un profond mystère. La grâce s'exprime d'elle même,sur ce territoire pourtant connu et toujours mobile, sensible.. de ses obsurités à ses lumières la chair s'ourle, se déploie, se creuse comme une vague...et le regard dévale de la nuque aux cuisses sans être jamais retenu.

Le mystère d'un corps de dos , qui s'offre et se refuse tout à la fois.Visage absent, sait-elle qu'on la regarde?

Non moins mystèrieux, les visages d'enfants. Ces visage où la lumière pénètre jusqu'au bout des cils tant ils sont transparents et en contre-point   l'opacité totale de leur pensées.  Ce monde d'enfance où l'on ne peut plus les rejoindre...

Jacqueline ta petite fille est une merveille, je t'apporterai bientôt le dessin...

L'ange emmuré

Un ange a laissé son empreinte dans un mur.

Ou alors l'ange c'est emmuré dans sa souffrance, dans son impuissance à aider les hommes.

Je parle en sous voix, de ces réalités qui se superposent, qui s'accumulent en strates, qui glissent leur vérités les unes sous les autres...

Je parle de la vérité des choses, et des êtres qui nous échappe toujours.

L'ange emmuré

Un ange a laissé son empreinte dans un mur.

Ou alors l'ange c'est emmuré dans sa souffrance, dans son impuissance à aider les hommes.

Je parle en sous voix, de ces réalités qui se superposent, qui s'accumulent en strates, qui glissent leur vérités les unes sous les autres...

Je parle de la vérité des choses, et des êtres qui nous échappe toujours.

L'ange emmuré

Un ange a laissé son empreinte dans un mur.

Ou alors l'ange c'est emmuré dans sa souffrance, dans son impuissance à aider les hommes.

Je parle en sous voix, de ces réalités qui se superposent, qui s'accumulent en strates, qui glissent leur vérités les unes sous les autres...

Je parle de la vérité des choses, et des êtres qui nous échappe toujours.

Gober les mouches

Quand je vous dit que le temps s'étire....

Dans les ateliers de Daum à Nancy, Didier m'a envoyé des nouvelles "D'une seule caresse"...

C'est sans commentaire.....mais tout de même, Mademoiselle gobe les mouches pendant qu'ici on s'affaire.

Le temps s'étire

Après ces quelques jours d'échappée belle, le travail a repris dans tous les coins de  l'atelier. Aux plâtres, Jérémie a moulé la nouvelle tête de "la veilleuse" et nous avons préparé, "l'arrimage" du corps et du visage, restera a remodeler le cou, pour que la jonction soit invisible.

Pendant ce temps Serge a préparé  le remodelage du pied de la petite dernière " l'art du secret", comme d'habitude tout cela n'a l'air de rien mais prend un temps fou.

Dans l'atelier peinture on avance aussi, les collages sur châssis continuent, Serge a passé l'enduit sur les nouveaux châssis arrivés ce matin, demain on pourra marouffler les grandes sanguines qui sont restées en panne dans mon carton à dessin...

Je n'en vois plus le bout.....