Alors quand les fondeurs ont fini de la faire belle, de la ciseler et de l'habiller de couleurs, quand Xavier le photographe la caresse de ses lumières ...ça fait ça.
Et moi je la ne la sens plus à moi, elle devient une oeuvre. Bonne ou mauvaise mais une oeuvre. Nos chemins se séparent... Elle va vivre sa vie d'oeuvre pour vous , elle va essayer de vous séduire, se préter à vos regards....
moi je retourne à mon atelier, j'ai du travail et j'aime pas être dans la lumière. il y a ses petites soeurs de terre qui m'attendent .....
Quelle merveilleuse naissance.
Nous aimerions avoir d'aussi beaux enfants que les vôtres Marie.
Merci encore et toujours de nous faire assister à des moments aussi privilégiés.
Un petit voyage en thé "sur le Nil" (Mariage Frères, recommandé par Arièle Buteaux, vous vous souvenez de "la femme des cavernes") pour fêter l'événement.
A bientôt.
Bon dimanche Marie.
Bisous
Valy
Rédigé par : Valérie la lectrice | 18 septembre 2005 à 14:53
chère Valy
C'est dimanche 17h, il fait un peu froid,j'étais un peu désoeuvrée, pour une fois,je suis venu sur le journal et il y avit ton petit message chaleureux gentil, complice,il y a des jours comme ça ,c'est bon
plein de bisous
marie
Rédigé par : marie | 18 septembre 2005 à 17:39
J'ai rattrapper mon reatrd de lecture de vous.
Je suis enchantée par tout ce que j'ai vu :)
Rédigé par : Folie Privée | 18 septembre 2005 à 20:18
Marie,
Vous devient elle étrangère parce que bientôt exposée à nos regards? Parce que d'autres la parent, l'admirent et la complètent avec leur talent? Ou bien est ce parce que vous même allez devoir affronter cette lumière que vous savez capturer pour vos oeuvres, mais que vous semblez redouter...? Curieux comme tous ces mots; exposer, s'exposer, l'exposition... renvoient à des images, des idées, des ressentis si différents et complémentaires à la fois...
Comment imaginez-vous qu'elle reste vôtre, malgré l'exposition aux autres, et ensuite, dans l'intimité d'un autre, l'acheteur avec son regard à lui?
Les petites soeurs de terre, on ne les voit jamais dans les galeries, et pourtant, si la beauté, la douceur de celles qui sont passées par la fonderie me fascinent, comme j'aimerais effleurer de mes mains celles en terre,et respirer leur odeur...Ca parait peut être exagéré, je me rends bien compte...
Voilà, il faut croire que je suis d'humeur curieuse ce soir, mais j'espère ne pas être trop intrusive avec mes questions... auxquelles rien ne vous oblige à répondre ceci dit!
Je vous embrasse
Cécile
Rédigé par : Cécile | 20 septembre 2005 à 19:33
à Cécile
c'est toujours un grand plaisir de vous lire.
Elle s'éloigne pour toutes les raisons que vous avez évoquées sans aucun doute.
Mais aussi parce que l'émotion qui précédait la création s'est éloignée elle aussi, et que d'autres l'ont remplacée, parce que comme disait Dali à la fois "tout m'altère et rien ne me change" et qu'entre la création et sa sortie en bronze il se passe trois mois environ, alors même si je la revendique comme mienne mon esprit lui est déjà ailleurs, ma sensibilité portée sur une autre idée à explorer....
Et oui il y a aussi cette idée que cette chose très intime que porte une sculpture, restait intime tant qu'elle n'était pas exposée aux regards, alors il est sans doute nécessaire après de se retirer et de laisser une autre intimité se créer entre elle et ceux qui la regarderont...
Voilà Cécile, oh il y aurait encore mille choses à dire
mais on repénètrerait là dans l'intime de nouveau...
je vous embrasse
marie
Rédigé par : marie | 21 septembre 2005 à 21:43
Bonjour Marie
c'est véritablement une Alchimie que votre création , et le fondeur nous donnent , que de pureté et de tansparence même dans la matière , que du bonheur pour les yeux , merci de tant de Vous dans vos oeuvres , je vous embrasse
Jean louis
Rédigé par : GABORIT jEAN LOUIS | 22 septembre 2005 à 18:40
Cher Jean louis on se connait assez bien aujourd'hui et j'ai assez d'affection pour vous, pour que vous sachiez si bien me lire. à vous je n'ai rien besoin d'expliquer...même si on le voulait on ne peut pas créer autre chose que la matière dont on est fait, profondément, on est pas assez malin pour duper son inconscient qui se ballade comme il veut dans nos oeuvres, alors si transparence il y a tant mieux.
je vous embrasse fort
marie
Rédigé par : marie | 22 septembre 2005 à 19:40
Bonjour Marie,
Je suis séduit. En fait, je suis même émerveillé. Il y a parfois des hasards curieux... Aujourd'hui, j'étais dans un cours de communication. Un exercice nous a été proposé. Il s'agissait de jouer le rôle du héros que nous aurions voulu être. C'est ainsi que pendant quelques minutes j'ai incarné le voyageur vénitien Marco Polo qui m'a toujours fait réver. Découvrir ce soir la femme du vénitien est donc un véritable bonheur.
Il y a une chose qui me séduit particulièrement chez elle. Ce sont ses yeux clos. Son regard est tourné vers l'intérieur. Elle semble empreinte de plénitude. Comme si elle atteignait au plus profond de son être. Or, c'est exactement ce que vous semblez faire dans cette oeuvre : nous livrer ce qui fait l'essence même de l'être. Enfin, la plénitude c'est le sentiment que j'ai quand je la regarde, quand je l'admire, émerveillé. Cela me fascine. C'est comme une rencontre. Comme si nous partagions le même sentiment. Comme si elle avait vie.
Je ne serai pas vraiment étonné de la voir ouvrir les yeux et nous regarder à son tour.
Merci Marie, du fond du coeur, pour tout ce que vous nous donnez.
Patrick
Rédigé par : Patrick | 22 septembre 2005 à 22:56
Cher Marco polo, heu...pardon cher Patrick
Votre petit mot m'a vraiment touchée, je crois qu'une oeuvre finit toujours par rencontrer, ceux pour qui elle est faite...
Je ne crois pas trop au hasard, si ce jour là vous étiez au fond de votre coeur un peu Marco Polo, elle était là sans doute à attendre votre retour...
Ah si l'on faisait plus confiance à nos rêves...
Bisou au rêveur que vous êtes...
marie
Rédigé par : marie | 23 septembre 2005 à 19:33