Je regarde les sculptures sortir de mes mains.
Une à une.
Comme un magicien qu'aurait perdu la tête, oublié ses formules magiques et les colombes sortiraient une a une de son chapeau sans qu'il sache les arrêter.
La nuit il est seul sur scène il n'y a plus de lumière et les colombes, dans l'ombre et le silence sortent encore et encore, envahissent le théâtre, battent des ailes, leurs milliers de minuscules coeurs rouges s'affolent, le magicien est debout, tout seul , dans la nuit noire et dans le désastre blanc des colombes.
Un mois c'est court, comme c'est long, la scène est le lieux où se donne le magicien, mas après les illusions, il retourne chez lui manger et dormir.
N'oublie pas de dormir, ne t'oublie pas toi.
Ton petit ange
Rédigé par : Mélanie | 07 avril 2006 à 00:09
je t'embrasse
marie
Rédigé par : marie | 07 avril 2006 à 06:13
Pourquoi désastre...
Les colombes ne lui échappent pas, elles sont là à tourner autour de lui... leurs petits coeurs rouges battent pour lui à l'unisson, elles l'entourent... je les ai vu... sourires...
Il faut juste qu'il se repose un peu lorsque la nuit est noire, demain, pour lui, elles retourneront dans son chapeau, il aura retrouvé la maîtrise de ses formules magiques...
La magie est sous tes doigts donnant naissance une à une à ces belles dames, peut être qu'à l'approche de Lyon, tu dois faire et faire, sous le poids de ces impératifs, fatigue aidant, tu n'en vois plus la magie.
Courage Marie...
Rédigé par : chantal | 07 avril 2006 à 06:18
Petite Marie,
Cette oeuvre là me fait déjà rêver et je pars avec elle dans ton théâtre musical.
Cela me fait penser à un autre magicien, marionnettiste, funanbule et génial.
Il s’agit du Maître Seiji Ozawa, il travaille sans baguette et sans partition,
il n'utilise que ses mains et sa force intérieure, tout comme toi petite Marie.
Colombes et notes s'envolent ensemble pour le plus grand spectacle et le
bonheur de tous. J’embrasse et je caresse cette main.
Et...merci pour tout. Bibichka
Ps : zen, comme les Maîtres, penses à toi
Rédigé par : Bibichka | 07 avril 2006 à 16:13
Marie,
Quand on recherche la perfection ou le détail comme vous faites, on a l'impression de ne jamais y arriver. Et pourtant...
Ce que vous faites avec vos propres mains est d'une harmonie qui est est difficilement descriptible par des mots mais qui communique avec le regard...
Ne doutez pas, laissez vous porter et continuer à faire de si belles choses dans l'argile,
Amicalement,
Grégory
PS: des tranches de vie, des tranches de doutes, des tranches de bonheur, des tranches d'humanité.
Effectivement, la vie d'artiste est plus pleine que les autres et je vous rejoins totalement.
Rédigé par : Grégory | 07 avril 2006 à 20:49