Voilà, la journée s'achève et "le désordre amoureux" aussi...
Je ne sais pas comment j'avais pris mes mesures mais elle ne fait que 34cm de haut...
Finalement on ne le voit pas très bien sur la photo, mais j'ai traité l'étoffe, avec une matière, mais moins épaisse que sur la première esquisse.
Toujours un petit coup de blues à la fin d'une sculpture...
J'ai une autre idée pour demain....
mais il peut encore se passer tant de chose dans la traversée d'une nuit....
Et par hasard t'aurais pas inversé les chiffres ?? 34 cm au lieu de 43, franchement ça ne change rien à sa beauté, qui quelque soit sa taille reste grande !
je t'embrasse..
Rédigé par : odile | 05 mars 2007 à 18:23
Même pas moche !!
"Oisive jeunesse
A tout asservie,
Par délicatesse.
J'ai perdu ma vie.
Ah ! Que le temps vienne
Où les coeurs s'éprennent !"
Je suis d'accord avec Rimbaud, vivement le "après" pour la sculpture victime de ce désordre amoureux ...
Je me damnerai volontiers pour cette jeune et jolie sirène, oisive ou pas :)
D'autres en tomberont rapidement amoureux, j'en suis convaincu.
(une pensée émue pour le mouleur...)
Bisou Marie
Rédigé par : D'acc Vanne-or, jet d'ail de la Farce | 05 mars 2007 à 19:03
On dirait des "tuiles" ou des "gavottes" et on a envie de croquer dedans (c'est tellement fin) mais je m'en préserve, elle est vraiment trop belle, légère et amoureuse de surcroît. J'aime beaucoup.
Plein de bizzzzz
Rédigé par : marie | 05 mars 2007 à 19:52
à Odile
J'ai une sainte horreur des chiffres, les inverser en revanche c'est tout à fait dans mes cordes!!!
Bisou
Marie
à D'acc
je pense qu'il sera ravi que quelqu'un exprime un peu de compassion pour lui, pauvre Antonio il va encore me maudire!!
Bisous
marie
à Marie
merci Marie, c'est vrai qu'elle a quelque chose d'une friandise...je pense que les garçons seront assez d'accord
je t'embrasse
Marie
Rédigé par : marie | 05 mars 2007 à 20:44
Cette étoffe abandonnée sur les genoux du "désordre amoureux" me fait penser au texte..à la chanson de Jeanne Cheral..."le tissu"...
Rédigé par : pierre b. | 06 mars 2007 à 07:32
Abandonner l’étoffe
Par l’amour vaincu
Tomber l’écorce
Vivre à nu
Rédigé par : Daniel | 06 mars 2007 à 09:56
Est ce que tu vas lisser l'étoffe finalement... ou la laisser rugueuse un peu avec cette idée, d'écorce ? mais je crois que tu avais déjà la réponse avant de la terminer.
Je t'embrasse.
Rédigé par : sven | 06 mars 2007 à 14:49
Elle est renversante de beauté, de finesse,
elle toute harmonie et désordre à la fois.
le désordre amoureux j'ai hate de la voir revetue de sa robe de bronze
Je t'embrasse
Marie Noelle
Rédigé par : | 06 mars 2007 à 17:27
à Pierre B.
dommage je ne connais pas cette chanson...
baiser Pierre
Marie
à daniel
juste quelques mots et la grâce y est ...merci daniel
je t'embrasse
Marie
à Sven
je crois qu'on a toujours la réponse dans un coin de sa tête, ou de son coeur selon les cas. Non je ne lisse pas plus...je laisse un peu de matière, moins qu'au début pour donner plus de légèreté au tissus, mais un peu quand même...
bisous doux
marie
à marie noelle
merci, je crois qu'on doit pouvoir faire un beau travail de patine sur cette pièce.
bisous
marie
Rédigé par : marie | 06 mars 2007 à 18:04
"Le balancier des hanches
La poitrine qui penche
Flou souvenir des pleins des creux
Les doigts longs les mains blanches
Disparus sous les manches
Rideau tiré sur les cheveux
La bouche qu'on enterre
Qui ne doit que se taire
Le monde interdit pour les yeux
Sur ce corps qui s'efface
J'ai regardé en face
L'hypocrisie offerte à Dieu
J'ai attendu attendu
Et je l'ai aperçue
La femme cachée sous le tissu
Elle semblait absente
Sous sa toile de tente
Sous son camouflage aguerrie
Une infime chaînette
La retenait secrète
Prisonnière de son mari
Dans cet avion énorme
Qui survolait les formes
Découpées du golfe Persique
Cette femme-fantôme
Linceul et monochrome
Me rendait triste c'est classique
J'ai attendu attendu
Et je l'ai aperçue
La femme cachée sous le tissu
Depuis Abu Dhabi
Elle gardait l'habit
Intégral et ne parlait pas
Mais surveillait le sol
Qui filait sous le vol
Comme une route sous les pas
Et soudain elle prit
La main de son mari
Il s'était passé quelque chose
Elle arracha le voile
Jeta la longue toile
Et je vis sa métamorphose
Les cheveux libérés
Les genoux desserés
Elle était devenue femme
Nous venions de franchir
Les portes de l'empire
Et les barrières de sa flamme
Elle embrassa velours
Son mari son amour
Que j'avais pris pour un geôlier
J'ai vu qu'elle était libre
En fragile équilibre
Entre la chaîne et le collier
J'ai vu qu'elle était belle
Au nom de toutes celles
Qui n'ont pas pu se délier
J'ai attendu attendu
Et elle est apparue
La femme évadée de son tissu"
Jeanne Cherhal
Rédigé par : pierre b. | 07 mars 2007 à 07:25
à Pierre
merci de nous avoir donné les paroles de la chanson dont tu parlais...
je t'embrasse
marie
Rédigé par : marie | 07 mars 2007 à 15:26