Et puis le matin on se retrouve à
l'atelier.
Parce qu'on a pas pris sa voiture pour
rouler dans la nuit.
On regarde sa sculpture et le sentiment d'échec n'a
pas changé..
Mais on se dit que puisque on est
là...
puisque on a pas eu le courage de
partir....
alors on va continuer...
Même si la sculpture , elle, reste dans un
hostilité certaine.
Et soi... pas bien sûre de ses
capacités.
Toute la journée on tente de
la réapprivoiser...
On essaie de comprendre pourquoi le fil s'est
cassé.
On prend des chemin de traverse..., on
louvoie...profil bas, on fait comme si
Et la journée passe.
Silencieuse et laborieuse sans que horizon ne
s'ouvre...
Enfin le soir, on prend le temps de la
regarder..vraiment
Le fil n'est pas vraiment renoué, mais elle a
bandonné quelque chose d'elle même.
Elle nous l'a donné avec réticence ...mais donné
quand même.
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