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16 mai 2005

Commentaires

Mélanie

Chère Marie-Paule....
Comment ne pas rebondir sur ce commentaire: "rien ne change". Premièrement, je tiens à vous rassurer; si, tout change, le regard d'une sanguine, le trait ou une teinte bleuté qui viens tout bouleverser, la cambrure d'une sculpture, sa patine, ses émotions.
Tout change, sans vraiment changer tout à fait. Il y à dans toutes vos oeuvres une même délicatesse, une beauté magique, et un je ne sais quoi qui fait que vous êtes vous et que vos oeuvres, après tant d'années nous émerveillent encore .

Du haut de mes 24 ans, cela fait 7 ans que j'admire la chaleur de vos sanguines, et la perfection, si je puis dire, des sculptures. D'abord dans "Univers des arts", puis un jour, grâce à une rencontre magique: Patrick à Lyon.
Aller dans sa galerie en présence de vos oeuvres, c'est comme les bons points dont vous parliez, c'est une récompense. Et je regarde les yeux écarquillés, comme une enfant regarderai une bonbonière pleine à raz- bord, cherchant à capter la moindre image dans ma mémoire.
Cette "Aile du désir" qui vous fait vous questionner sur l'immobilité de votre art, est l'une des plus belles sanguines qui m'ait jamais été donné de voir. C'est une perfection à elle toute seule, si l'on tend suffisant l'oreille, on peut parfois, entendre le bruissement d'aile de l'oiseau venu se poser. On peut quand on y croit, et comme un magicien, vous me faites croire.
"L'Aile du désir" résume cette gourmandise pantagruelesque qui m'investi devant vos oeuvres, l'envie de tout avoir, tout comme une enfant, devant sa bonbonière.
Alors ne doutez pas, et surtout pas devant cette aile que j'ai tant désirée... Amicalement Mélanie

Jean louis

Bonjour MARIE

Tout vous altère , car vous êtes la transparence et la sensibilité de l'enfant , ce que l'on appelle le buvard ,
mais tout change , la vie avance , ce que l'on appelle la sagesse , l'évolution , l'état de parfait , d'accord tout est perfectible , mais restez dans votre magie créative , même si cela est parfois : douleur , accouchement , mais dans la fracture , tout s'accomplit

je vous embrasse , et vous envoie des milliers d'étincelles pour que jamais ne cesse , ne s'étanche votre soif d'absolu. Jean louis

marie

Cher Jean Louis

Vous me connaissez bien, hautement vulnérable dans la vraie vie et inoxydable dans cette soif absolue de créer.
Dans la soif d'absolu tout court.

Mais la nuit...
la nuit, douter de tout ce que l'on a fait la veille et les jours avant.
La nuit, se dire que ces rêves sont trop loin et qu'on est si fatiguée.
La nuit, se dire que ses ailes ne sont pas plus longues que le ciel.
La nuit, se recroqueviller dans son lit et se dire qu'il va falloir passer sous la peau de la nuit et aborder vivante sur la rive de l'autre journée.

La nuit, être seule, dans le noir....

Flo

La nuit, moi je dors sous "l'Aile du désir".
ça ne console pas de tout mais ça aide parfois.
En tout cas, voici bien un privilège que je ne céderais à aucun prix.

Suis par ailleurs très impressionnée par Mélanie qui a su découvrir le titre de cette sanguine.
Titre qui ne figure ni dans ce blog, ni dans le site deville-chabrolle.com...

Mélanie

Chère Flo...
Effectivement je connais le titre. Je connais le titre de l'Oeuvre. Je connais le titre de l'Oeuvre qui à integré en une seconde (car elle n'avait pas besoin de plus) mes trésors cachés aux fonds des yeux...
Par ce qu'il faut parler de trésors. Toutes ces oeuvres sont des pierres précieuses, des joyaux. L'aile qui vous berce le soir c'est diamant très précieux, et je ne suis qu'à moitiée honteuse de vous avouer à quel point je vous jalouse. Mais je vais aussi vous confier un secret: Dans ma rencontre magique avec André-Patrick Dyan de la galerie à Lyon où j'ai vu pour la première fois "en vrai" les oeuvres de Marie-Paule, j'y ai gagné un droit priviliegié. Celui d'avoir pu un jour, voir les photos d'oeuvres qu'il avait dans une sorte de catalogue. Et dans cette malle aux trésors, il y avait une photo de "L'aile du désir",de "l'éphemère", de "La vie lente", de "Prélude à la solitude", de "La fin de l'enfance", de "Il fallait bien qu'un visage", et puis d'autres pierres précieuse semmée dans "univers des arts" au fil des années. Tant de sanguines que je déplore ne pas voir sur le site... et tant d'autres j'imagine me sont encore inconnue, j'espère qu'un jour elles sauront retrouver le chemin.
Alors oui j'avoue, je vous jalouse, et je jalouse aussi bien des proprietaires qui ont serti leur demeure de ses joyaux; alors pour me faire patienter, le jour ou je serais enfin assez "grande" pour en posseder, je dors sous deux serigraphies anonymes malheureusement et je garde comme une "groupie" un cahier, où je recolte depuis quelques années, des bouts de papiers gardiens de la mémoire des oeuvres du passée.
Amicalement

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