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13 juin 2005

Commentaires

Valérie la lectrice

A défaut de pouvoir vous tendre nos mains, tous vos amis et admirateurs (je me fais leur porte parole) vous font une place dans leur coeur et ça n'est pas trop nous demander. Non, non.

Nous sommes tellement émus chaque jour par tant de délicatesse et de fragilité... Vous n'êtes pas seule Marie. Vous nous sentez, là, tout autour de vous et nous partageons une tasse de thé au jasmin.

Courage belle dame.
Bisous
Valy

Caroline

Je ne sais pas si vos secrets en sont les responsables, mais un terrible sentiment de serénité et de paix se dégage de cette magnifique sculpture...votre distraction a eu raison d'y enfermer vos secrets qu'elle semble heureuse de garder bien cachés en elle.
Vous pouvez vous sentir vide ce soir après un si beau travail; seule, je ne pense pas à voir le compteur du blog; mais alors "rien", non, ce n'est pas possible!

cali

Mon dieu mais qu'elle est émouvante...

Folie Privée

:)

Mélanie

Marie.
Maudite pluie qui recouvre les toits et rend le coeur gris. Je suis restée dans mon appartement, seule toute la journée. J'ai fais les miles pas encore, sans avoir "L'art des secrets" avec qui partager ma solitude et mes maux. Ce soir, il est minuit et demi, et je suis entrain de rompre avec la seule âme humaine qui occupe mes journées, qui partage mes appels. Après, demain, surement je serais seule, toute seule. Seule avec mon ordinateur.
Des fois, j'aimerais bien etre une sculpture, pour pouvoir rester muette quand les mots peuvent faire mal; pour être indiférente au temps qui passe, et pour pouvoir vivre seule, sans mélancolie, sans spleen et sans tristesse.

Il est vrai que nous, petits noms sur un site, on recherche toujours à vous dire combien nous sommes tous derrière vous, à vouloir vous faire relever la tête, que vous vous sentiez moins seule; mais je comprend aussi que le sentiment de solitude peux etre bien plus fort parfois. Il arrive comme avec la pluie, et s'en va avec lui. Il se noye dans le jasmin, peut être, ou il s'endort simplement.
Ce sort, on est seule à deux, puis la lune se couchera seule, et peut être que demain, je tournerai une page et que la grisaille se disspera avec elle...
"L'art du secret", je voudrais t'en confier quelques un, avoir le coeur moin lourd, et m'endormir légère ...

Bonne nuit à tous, faites de beaux rêves... et à demain.

marie

chère mélanie
je regrette de ne pas avoir été derrière mo ordinateur, hier soir à 12:41 AM, peut être pas pour dire des mots qui ne consolent pas, mais pour receuillir ton message, comme on accueille contre soi ou dans sa maison une amie qui à fait un long voyage. Oh, on le sait les voyages ne se font pas toujours sur les routes... et ceux qui nous mênent, aux autres ou à soi même sont parfois bien plus difficiles ou périlleux.
Mais accueillir juste pour dire:" allez, assieds toi, on parle ou pas, comme tu veux, mais je reste là tant que tu auras besoin de ma présence... demain n'existe que si tu veux..."
je t'embrasse Mélanie, fort

Alain

Liebe Marie,

Voir le feu c'est tout de même important. "Personne n'y verra que du feu" demeure assez ambigu dans la double négation sur l'invisible pour faire rêver: n'y verra que du feu, personne?

Le feu buissonnant des paroles confirme le secret - le montrant sans le dévoiler. Il y a, nez en moins, le désir profond de se pétrifier en statue pour arrêter le mouvement angoissant de la parole. C'est un arrêt de mort, un arrêt sur le bord de la route, un arrêt de "bus" pour répondre à mélanie et lui dire qu'il s'agit de trouver son propre mouvement pour l'introduire dans le riche réseau des désirs vivants.

Alain

Mélanie

Marie,
Mardi 14 juin 2005. Je me lève tardivement, et avant même de prendre mon premier thé du matin, je viens ici vous retrouver. Et ça fait chaud au coeur de voir qu'à 8h ce matin, vous étiez là pour moi, pendant que je dormais, vous appaisiez mes rèves.
Il est des présences que l'on resent même dans le desert, comme ma maman dans un autre monde, et comme les amis parfois. Hier vous étiez là.
Alors ça va, je suis sereine, Buddha veille sur moi du haut de mon bureau, Maman veille sur moi d'où quelle soit, et Marie veille sur moi derrière mon écran. Le ciel est encore gris, mais il n'est que 10h, peut être après, le soleil brillera.
je vais prendre un thé, et je leverai ma tasse en l'honneur de cette journée que je voudrais douce, et en l'honneur de cette amitié naissante.
Mon premièr sourire est pour vous, tendrement, la petite paire d'ailes ... >!

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