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07 juillet 2005

Commentaires

cécile

Cette dualité m'intrigue aussi... surtout quand je lis ensuite ce que vous dites sur votre travail, cette image dont vous usez pour dire qu'il est comme "indépendant" de vous...
Un coté un peu schizophrène dans tout cela, qui rappelle que dans l'art comme dans les émotions, ce qui se voit n'est qu'une fraction de ce qui est contenu... Cette nouvelle tete contient les stigmates de l'ancienne, dont maintenant vous ne pouvez plus vous séparer... et ce que vous dites de votre travail, c'est comme un morceau de vous qui vibre de manière autonome, se mélange à vos rêves pour teinter votre réalité du lendemain. Nous ignorons bien des aspects de ce que nous sommes, nous les croisons seulement...
Ravie, en tout cas, de vous sentir momentanément plus appaisée, plus sereine, comme adoucie avec vous meme...

marie

Bonjour cécile
très finement observé,oui j'ai lu quelque part que celui qui crée c'est l'anonyme en nous, c'est peut être pour ça que c'est un peu effrayant.
cette deuxième tête c'est aussi parce que c'est peut etre ça notre visage intérieur, bancal ,déstructuré, enfin quand je dis notre, mon, devrais-je dire...
je vous embrasse
marie

Cécile

Marie,
ne dites pas "mon", car pour vous écrire cela, il faut bien que mon intérieur me rattrappe aussi, de temps à autre...
Cet autre moi m'effraie souvent, me transcende parfois... En tout cas c'est un moi qui me poursuit, que j'aimerais apprivoiser davantage. Pour autant, s'il m'était plus familier, je ne me ressemblerais pas, et des facettes de moi seraient gommées.
Rien de plus authentique que ces failles qui rejaillissent malgré nous, mais qui donnent aussi naissance à des merveilles; regardez autour de vous, dans votre atelier, mais aussi certainement dans une multitude de détails que vous avez composé, parfois sans même y penser, sans plus les remarquer, à moins de s'arrêter les contempler.
La création est sans doute l'un des plus beaux moyens de transcender nos intérieurs!
Alors, sur ces mots, j'ose vous embrasser, Marie.
Cécile

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