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08 septembre 2005

Commentaires

Mélanie

Marie,

Petite fille, je volais aussi, ou plutôt je flottais. Je me souviens que je n'avais pas ce besoin de battre mes petites ailes, qui d'ailleurs ne servent qu'à proteger mes êtres chèrs. En général c'était de la cour de récré à l'école primaire que je m'envolais; si on me fachais par exemple il sufisait que je ferme les yeux et tel un moine tibétain en lévitation je quittais la terre ferme. Ca fait très longtemps que je ne me suis plus envolée, mais je me déplace très loin dans mes pensées.

Ces derniers jours, derrières mes paupières, en plein jour je suis partie en Asie. Entre Japon Thaïlande Cambodge "Tibet" et Inde... Je m'oblige à mettre Tibet entre guillemets, on sait tous pourquoi.
Au Japon, je prenais le thé dans de belles théières en fonte, et depuis telle une enfant capricieuse, je cherche de partout pour m'en offrir une. Au Cambodge et en Thaïlande, je retrouvais les paysages dont mon frère (actuellement en vacances là bas) me parle. Et dans les deux derniers je puisais les couleurs et la sérénité qui emplissent le bouddhisme. Oui la Thaïlande et le Cambodge baignent sans nul doute dans tout autant de couleurs et de sérénité, alors disons que c'est un coktail de tous ces pays où je me suis ressourcée ces derniers jours.
C'est incroyable à quel point une photo peux vous faire voyager... quelques photos de lotus faites au Parc à Lyon, et me voilà à l'autre bout du monde !!!
Merci de nous offrir dans vos oeuvres autant de voyages immaginaires, et nous permettre de découvrir le monde. Comme dans les livres, chacun se fabrique sa propre histoire, ses propres paysages, son propre reve.

A très bientôt sur un nuage,
la petite paire d'ailes >!

marie

bonsoir Marie (je suis une autre marie, qui comme vous n'a gardé que le plus agréable de son prénom composé, celui qui nous ressemble!)

Depuis quelque temps j'observe vos oeuvres, et les admire, de loin, et y retourne, attirée par tout ce qu'elles émanent, tendresse, mélancolie, et semblent immaginaires. On se frotte les yeux, était-ce un rêve?

Merci pour cette jolie parenthèse dans ce monde de brutes.
P.S Une pensée à René qui reviendra, j'espère, très bientôt.
Amicalement

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