Je ne sais rien de ces visages qui viennent sous mon crayon, il y a pourtant en commun entre nous ce questionnement sans fin dans le regard.
Cette tension.
L'attente d'une réponse.
Pas d'un pauvre truc, un pauvre alignement de mots....une vraie réponse.. qui bouleverse.
Qu'attendent elles de nous? Que nous réclament ces regards? les yeux dans les yeux,elles réussissent à traverser l'écran moderne qui nous sépare et qui nous lie pourtant! Elles veulent quelque chose,mais quoi?Elles sont fondamentalement différente, dans ma perception, et pourtant si ressemblante! Je devine dans leur regard un questionnement, est ce le leur? Ou le votre Marie?????
grosse bise Eric
Rédigé par : eric | 21 décembre 2005 à 09:31
bonjour Dame Marie !
Cette tension, c'est celle de l'espoir, de la révolte à venir, du bouleversement.
Quand je reliE rapidement le visage de "Nuits" avec ces deux-ci, je n'y vois que le réveil, la prise de conscience. (Je passe au-dessus de la photo de la Petite Marie car elle ma paraît trop "choisie"; faudra un jour l'oublier, elle n'est qu'un catalyseur).
Les yeux relevés, fixant droit devant le futur et non plus le passé. Le volcan gronde, les tensions ne demandent qu'à sortir...j'aimerais bien voir le 4e visage!
Laissez sortir vos tripes, lâchez tout dans ce bout de graphite qui vous prolonge. Ne ratez pas l'occasion, c'est le moment-clé !!!
Vomissez, bon diable !
Bien du courage et des découvertes...
Mich L
Rédigé par : Mich L | 21 décembre 2005 à 15:21
Ma petite Marie,
Ces regards qui transpercent tout, petite Marie, en disent long. Bien que différents, ils t'appartiennent et ils nous racontent.
Maintenant, petite Marie, il que faut tu sortes de ces regards tristes d'aujourd'hui.
Ils sont sans réponse, alors voici une bonne solution.
Petite Marie, prends ta valise, remplis-la de tout ce que tu ne veux plus, traverse la frontière ou un continent et jette-là!
Partir c'est Vivre.
Tu en prendras une autre toute neuve, pour nous revenir.
Tu verras que c'est peut être une solution? Nous t'aimons tous.
Et puis il existe encore d'autres solutions, car nous sommes tous là, près de toi.
A très bientôt. Un gros bisou dans le cou.
Rédigé par : Bibiche Lukas | 21 décembre 2005 à 17:32