Elles sont comme ça mes sculptures, secrètes , silencieuses, patientes...
Tant que leur visage n'existe pas, elles se refusent à réveler quoi que ce soit de leur vie, de leurs liens plus ou moins souterrains.
Le visage est le point de convergence... celui là était à la croisée de tous les suds imaginaires..... les premiers mots disaient une terre sèche et poussièreuse, la longue marche du" Pèlerin",et les silences du pasteur...selon toutes apparences elle a foulé les mêmes territoires qu'eux....
Pour le moment je n'en sais pas plus.....
L'infinie patience du sculpteur répond à celle des sculptures
Bonjour Marie,
Je suis émerveillée par la naissance de cette femme, depuis la "simple" structure métallique aperçue sur Artiste libre jusqu'à cette posture dans laquelle je ressens lascivité ou signe de fatigue ? même avec le bras levé.
Et ce bras, quel flambeau présente-t-il à la face du monde ?
Peut-être n'y suis-je pas du tout. Mais, en tout cas, la femme du pélerin est très inspirante et elle me donne d'ores et déjà envie de la questionner sur son voyage (son histoire)que je ressens riche.
Il y a bien longtemps que je ne vous ai parlé lecture.
Eh bien plongez-vous dans le dernier livre d'Hélène Grimaud "Leçons Particulières".
L'artiste, ou plus exactement la Femme recherche le sens de sa vie. Elle est perdue et ressent l'envie de s'isoler. Mais la magie des rencontres la guidera pour trouver ce sens perdu.
"Etre heureux, c'était ne jamais se satisfaire des apparences du bonheur - il fallait y consacrer sa vie comme on se consacrerait à l'oeuvre magistrale d'une toile, d'un poème ou d'un chant. Chaque jour, chaque seconde exigeait qu'on y apportât sa touche, son mot, sa note, et cette oeuvre voulait que l'on descendit en soit pour creuser le fond et en combler sa vie.[...] Le bonheur c'était cet accord parfait, la note juste que chantait Orphée touché par l'amour, et que peut chanter notre âme lorsque l'aile de l'ange l'effleure. Dès lors, rien ne peut rompre cet accord parce qu'il jaillit des sources et non plus des larmes, il sourd de chaque chose, à tout instant, sans autre propos que son évidence, sans autre ambition que l'harmonie, sans autre pouvoir que sa propre puissance. Il n'abolit rien, ni des souffrances ni de la mort : il les sort du chaos."
Hélène Grimaud rappelle aussi que le bonheur s'apprend et qu'il se partage.
Et c'est bien ce que nous faisons tous dans ce merveilleux espace que vous nous offrez Marie.
Un merci profond et sincère pour tout ce que je découvre et apprends quotidiennement ici grâce à Vous, Marie et aux messages riches et chaleureux de toutes les "lucioles" (comme je les avais appelées un jour) qui nous entourent.
Plein de bisous
Valy
Rédigé par : Valérie la lectrice | 04 février 2006 à 15:26
Bonjour Marie,
Pour moi, cette femme évoque pour moi une marianne du désert levant le bras vers la liberté, d'apparence endormie mais présente et engagée...
Il ne lui manque qu'un halo de lumière tout autour de d'elle...
PS: J'aurais meme ajouter quelques marguerites sur ces teintes marrons douces et chaudes
PSbis: le contour du corps et du bras me laissent reveurs...le moindre signe de vie apparait dans chaque creux dans chaque ligne...
Rédigé par : Grégory | 04 février 2006 à 15:51
Bonsoir Marie,
Je rentre de la maternité où je viens de faire la connaissance terrienne d'une petite LILI, née le trois février et fille de deux amis que je porte dans mon coeur.
Cette petite nana est née dans la voiture de ses parents et...s'est présentée par les pieds !!! Elle promet peut-être une vie de pélerin.
Petit clin d'oeil de la vie votre journal...
Je ne vous ai pas écris ces derniers temps,mais je vous lis et lis régulièrement vos lecteurs, avec tjs autant de plaisir et de frissons de bonheur.
Je pense bien à vous...En écrivant celà, j'ai l'impression que si je me retourne, vous êtes là et vous me souriez.
A bientôt,
Christelle
Rédigé par : Christelle | 04 février 2006 à 19:16
Bonjour Marie
un clin d'oeil sur le pèlerin au féminin ...beaucoup de douceur , mais dans un halo de lumière , et le bras tendu vers l'espoir , vers les jours meilleurs , vers la vie tout simplement ,un accomplissement , mille baisers doux Marie , à bientôt Jean louis
Rédigé par : gaborit Jean - louis | 06 février 2006 à 13:16
0 Valy
comme tu le vois j'apprend l'histoire de mes sculpture au fur et a mesure et je vous rapporte fidèlement leur mots le soir...il y avit bien lascivité et fatigue, (merci pour Hélène Grimaud flo m'avait déjà envoyé faire un petit tour du coté de son livre...mais pas encore lu, suis tombée en amour de Erri de Luca, entre temps et tant que je n'aurai pas tout lu de lui.......
plein de baisers doux
marie
Cher Grégory
Du mal à l'imaginer comme une Marianne du désert, je la vois plutôt comme aussi anonyme que "le pèlerin" "le pasteur"et tout aussi singulière...unique... mais je n'ai pas un regard plus averti qu'aucun d'entre vous, c'est ma perception à moi, qui vaut celle de chacun. D'ailleurs nous avions exactement la même de discussion ce matin à l'atelier...et aucun de nous n'était d'accord sur l'histoire de cette demoiselle...
je t'embrasse fort
marie
à Christelle
cette petite Lili me plait infiniment, si ses parents sont d'accord, je donnerai ce prénom à une de mes prochaines sculptures, ce sera une jolie histoire à raconter à LILI quand elle sera plus grande....
bisou
marie
cher Jean-Louis
Elle va vers la vie, elle a le temps, son ciel est calme
je vous embrasse
marie
Rédigé par : marie | 06 février 2006 à 18:57