"Dur de s'avouer en son coeur et de dire aux autres « Je me donne tant pour sortir de moi ces vies qui m'habitent. Dur cet accouchement qui me laisse exsangue, qui me dépouille de moi et me laisse insatisfaite et loin de ce que je voulais dire. Dur de ne pas en être satisfaite, je lutte tellement avec moi-même et je donne tant aussi d'amour qu'il me faut le silence et la profondeur des rêves pour me retrouver et me recomposer et espérer une nuit sans fin pour apaiser mon âme et mon corps de tous les tourments que je lui inflige, dormir pour ne plus être responsable, plonger dans l'oubli
de mes exigences.» S...
Voila on ne se connait pas,je ne sais de quel conte elle est sortie, c'était l'ange d'Orphée, et celui de.... mais elle ne veut pas que je parle d'elle... alors chut
Je ne sais comment elle fait pour entrer dans mon âme et y voir si clairement... J'ai peur qu'elle ne disparaisse un jour de mon ciel comme elle y est entrée
Quelle lourde peine porte ce beau visage ?
Il me laisse sans mot...
Rédigé par : chantal | 04 avril 2006 à 20:38
J'allume une bougie, comme une petite veilleuse, pour pas que tu ai peur le soir. Je massois au pied du lit, et je te raconte l'histoire d'Olga la vache, et quand le marchand de sable aura versé assez de sable dans tes yeux, je te ferais un bisou tendre et apaisant sur le front. Je chasse les monstres cachés sous le lit et je laisse la porte du couloir ouverte.
Et si tes pleurs arrivent au milieu de la nuit, je viendrai te bercer, te dire que tout va bien, que ça va passer, que ça va bien ce passer.
La vie c'est comme apprendre à faire du vélo, sans les petites roues à l'arrière, on a peur, on se dit qu'on va tomber, des fois on tombe d'ailleurs, mais un peu de mercurochrome, et c'est reparti,on remonte en scelle et puis on y arrive, comme les grands et on se dit que finalement, faire du vélo, c'est pas si dur...
Pleure pas petite Marie, tu retrouvera la parole, y'à tant de belles histoires à raconter...
PS si tu te sens un peu seule et abandonnée dans ton placard, regarde par la serrure, tous les porteurs de lumière sont là.
Rédigé par : Mélanie | 04 avril 2006 à 22:51
Bonsoir Marie,
Confessions, tourments...un voyage intérieur dans lequel il nous est parfois difficile de vous suivre, de vous accompagner en vous tenant la main...
En tout cas, l'expression de tous ces "moi", suscite toujours le même émoi...
Voyage aux confins des contrées du Soi et du silence...mais quel tintamare parfois dans ce monde intérieur...
Pour une âme blessée...un coeur tourmenté...
une émotion volée...une pensée cachée...un rêve brisé...
vos sculptures sont aussi pour nous...un éternel refuge...un baume au coeur,
C'est ce qui leur confère, à mes yeux, leur beauté … éternelle...
Tendres et affectueuses pensées...
Xavier
Rédigé par : xavier | 04 avril 2006 à 23:20
Petite Marie,
Je partage tes émois, tes silences, tes tourments, mais nous
sommes près de toi. Je ne t'abandonne pas dans ton placard.
Ouvres cette porte si lourde, tu y verras de la Lumière et plein
De personnes qui t’aiment. Alors rejoins nous vite.
Plein de baisers du fond du Coeur. Bibichka.
Rédigé par : Bibichka | 05 avril 2006 à 12:36
je vous aime, ça va aller mieux bientôt,juste ce caillou au fond de la gorge
qui empêche de dire, de respirer,gros comme l'envie de pleurer....et puis ça passe...je ne sais pas comment mais ça passe
je vous embrasse
marie
Rédigé par : marie | 05 avril 2006 à 21:17
Chère Marie,
J'aime ce "ça va aller mieux" malgré le bientôt.
J'aimerais lire "ça va mieux" et mieux encore "ça va bien" voire très bien.
Comment cracher ce caillou au fond de la gorge, comment le dissoudre ?
Je me sens totalement impuissante. Comme tous ici, j'aimerais tellement faire quelque chose, ôter cette chape de béton, ôter ce caillou, ouvrir la porte du placard, te sentir à nouveau rayonnante, pleine d'entrain.
Cela me fait de la peine de te sentir ainsi.
En même temps, je sais le "et puis ça passe... je ne sais pas comment mais ça passe"...
Je sais que cela s'en va comme c'est venu...
Je sais aussi combien il est difficile de s'en extraire.
Je voudrais tant pour toi que cela passe vite pour que tu ne sois plus en souffrance, car parfois je te sens des replis nécessaires, là, ce repli me semble si douloureux que la souffrance devient palpable.
Je pense à toi très fort.
Chantal
Rédigé par : chantal | 06 avril 2006 à 05:46