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03 avril 2006

Commentaires

Claude

Bonsoir Marie,

...si nous étions petits, j'ouvrirais la porte du placard, je prendrais la main de la petite Marie dans la mienne et je lui raconterais des histoires merveilleuses...

Je vous embrasse.

Claude.

chantal

Il est des chemins où les pas se font lourds, comme si la glaise les retenait, où respirer devient difficile.
Il est des jours où l'on rentre en peine sans raison apparente.
Une peine si profonde qu'il semble impossible de s'en défaire.
Elle partira toute seule comme elle est venue... quand elle le voudra bien...
Quelles seraient les pensées de notre Petite Marie, oubliée, au refuge de son placard ?
Qu'est ce qui lui donnera soudain l'envie d'en sortir, légère, rassurée, rassérénée ?
J'espère douce Marie, douce mais si peu douce avec toi-même, que ce moment s'envolera vite... que très vite tes yeux seront heureux de retrouver la lumière du printemps, parce que la vie est belle et précieuse en dehors du placard où l'on s'enferme parfois.
Je t'embrasse, là, tout fort, au travers de la porte du placard, d'un baiser qui ira jusque la joue de la Petite Marie qui ne veut voir personne, car peut être sera t elle quand même heureuse de savoir que de l'autre côté, elle est attendue, même si il ne faut pas la forcer à sortir ni de sa tristesse ni de son fichu placard.
Chantal.

chantal

PS : Au fait, qu'a pensé Kiya de son portrait ????

Valérie la lectrice

Chère Marie,

Je suis, moi aussi, juste de l'autre côté de la porte du placard, je suis triste de vous savoir dans cet état de spleen.

Alors je vais rester là, à tendre l'oreille pour écouter ce que vous voudrez bien me dire car les mots vont émerger lentement, tout bas peut-être, mais assurément la langue se déliera...

Et puis, lorsque l'on va dans un placard, n'espère-t-on pas quand même, au fond de soi, que quelqu'un viendra nous aider à sortir de ce gris-noir...

Les lucioles sont là, malheureusement trop virtuellement à mon goût.

Un gros câlin tout fort, tout doux.
Valy

Léonor

Chère Marie,
Le printemps nous trouve facilement fatigués et complètement à plat... J'ai pris l'habitude de faire, chaque année, une cure de magnesium. Je sais, ça a l'air, comme ça, bien peu "poétique"... mais ça aide terriblement ! Et les gouttes de Millepertuis, quand on n'a pas le moral, c'est miraculeux ! (et ça existe maintenant en patch)
Pourquoi ne pas essayer ? C'est des produits naturels et qui n'ont pas de contre-indication... je crois !
Bises, bon courage, et noublies pas combien tu fais du bien à tous ceux qui ont la chance de voir ton travail... Toi qui nous donnes tant, on aimerait te donner, nous aussi, un tout petit peu de bonheur.
Merci !
Léonor

Patrick

Marie
Comme Léonor, ça m'attriste que vous soyez pas bien ni physiquement ni psychiquement surtout que nous chaque fois qu'on ouvre ce blog, c'est au contraire pour nous faire du bien.
Votre sculpture prend une trés belle tournure.
Merci de vous confier comme cela à nous.
Pensez que le printemps arrive et peut etre si vous sortiez un peu (meme seule) dans le jardin.....
Courage
Patrick

marie

comment il se fait que quelquefois on n'a même plus le courage d'ouvrir la porte du placard? parce que là au moins on est dans la nuit réinventée, dans la solitude des enfants, on est ailleurs et dans l'odeur familère des vêtements pas tout à fait perdue, pas tout à fait trouvée, et puis surtout surtout on existe aux yeux de personne ...invisible a ses propres yeux surtout
je vous embrasse
merci de tant de gentillesse
marie

marie

Bonsoir Marie,
Il n'y a pas de honte à avoir, d'être fatigué, une lassitude physique et morale, qui atteint chaque être..

A force de marcher comme de bons petite soldats, on dépasse ses limites et le corps se révolte..
(le magnésium est très efficace, mais le repos et l'amitié sont également très bénéfiques).
Nous pensons très fort à vous.
Marie

chantal

Pourquoi n'avons nous même plus le courage d'ouvrir la porte du placard ?
Un vrai refuge que ce placard...
On n'y voit rien...
La pénombre qu'on s'est choisi protège...
Le silence... le monde de nos rêves... nos chimères... nos peurs...
Un silence lourd et voulu... les sons, les voix au loin, feutrés...
Personne... On n'existe plus, les autres ne savent pas que l'on est là... Invisible... On les oublie... quand on voudrait s'oublier...
Parce qu'il faut parfois aller tout au fond de soi, loin, très loin...
Pour se relever... pour continuer... pour se défaire de la chape de plomb qui soudain est venue alourdir nos épaules... sans vraie raison... C'est là... C'est tout.
Est ce un jour où nos anges ne savent plus lutter contre nos démons.
Il faut aller se retrouver et le chemin est parfois long assise tout au fond du placard.
J'imagine la petite Marie lancer dans un souffle : "Laissez moi tranquille", en donnant un coup de pied dans un caillou.
Partir en courant, tomber, se relever, courir encore, franchir en titubant les marches du péron.
Courir pendant que dans sa tête ses pas résonnent sur la dalle du couloir...
Dans un affolement, son coeur bat la chamade...
Elle regarde vivement autour d'elle avant que d'ouvrir la porte du placard où on ne la trouvera pas, elle tire la porte.
Les larmes coulent.
Soudain elle se sent mieux, plus rien ne viendra la déranger, ni les autres, ni même ses propres pensées, elle ne pense plus, elle rêve, elle vole dans le monde de la Petite Marie, un monde qui n'appartient qu'à elle.
Un monde qui la repose... parce que Petite et Grande Marie sont épuisées !!!!
Je t'embrasse fort.
Chantal.

Patrick V.

Bonjour Marie,

Juste un petit mot pour vous dire que je viens toujours voir ce que vous faites et ce que vous devenez et que c'est toujours un moment de bonheur.

marie

Chantal
qui sait toujours mettre en mot tout ce qui est en silence entre les lignes
je t'embrasse fort
marie
merci Patrick
bisou
marie

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