Quand il fait très chaud.
Dehors, cette surabondance de lumière, blanche, crue, qui écrase tout, et la chaleur sèche comme un coup de fouet.
Dedans, on a emprisonné la fraicheur du matin et on la garde tant qu'on peut ,portes et volets clos . la maison est sombre et silencieuse...on marche pieds nus sur les tapis, c'est doux et tiède, les marches de bois de l'escalier qui mène aux chambres, craquent. le parquet blond luit doucement, et dore la moindre parcelle de lumière.
Dans la chambre là haut , la même obscurité, la même faicheur ...ce soir il fera bon ouvrir tout grand les fenêtres , sur les grands arbres noirs...
Mais là, maintenant, on vit comme des clandestins qui fuient la chaleur, qui cherchent le coté frais de l'oreiller, on se coule en douce dans les draps blancs frais repassés , on lit pendant que l'incendie de lumière dehors, brûle tout.
On s'endort.... le livre, nous a glissé des mains.
Siestes d'été...
Marie
Comme vous decrivez bien cette chaude atmosphére d'été qui commence à arriver.
Moi aussi je suis un adepte de la sieste, dormir n'est pas du temps perdu mais celui d'une autre vie.
Bon dimanche
Patrick
Rédigé par : Patrick | 25 juin 2006 à 19:12
Bonjour Marie
je pense que la chaleur inhibe , dans le bon sens du terme et qu'elle permet de faire abstraction de tout ce qui est négatif , même si la chaude atmosphère fait aussi souvent appel à des émotions très anciennes issues de vies d'enfance ou ancestrales .une remarque aussi de Patrick que j'ai trouvé intéressante : pour quelq'un qui ne s'aime pas , je trouve que tu es drolement sollicitée , Aimes toi ...et tout sera plus simple et doux , tendres pensées
Rédigé par : Jean Louis | 26 juin 2006 à 13:26
à Jean Louis
peut être que ne pas s'aimer n'empêche pas les autres de le faire à ta place ...cela restera un mystère.
Quand à la chaleur je la prends et je l'aime dans toutes ses acceptions
baisers
marie
Rédigé par : marie | 26 juin 2006 à 17:13