De cette terre dure sèche et craquelée, des déserts. Ou l'eau même, ne pénètre plus que par les failles que la terre ouvre au ciel.
Fragile et hérissée de défenses dérisoires, forte comme le vent qui l'a sculptée, elle avance vers sa lumière.
Elle s'élève vers son ciel.
Je l'aime comme ça, sous cet angle, tournée aux regards, tendue vers vers cette seule lumière .
La vie la transperce, mais elle avance.
Elle avance seule, dans son désert à elle.
Le désert qu'elle s'est choisi.
Pas de terre promise, juste de la lumière promise.
Elle me ressemble beaucoup en ce moment cette femme qui avance malgré tout, tortueuse, noueuse, en souffrance physique, transpercée non pas de vie mais plutôt de coups de lames. Je me vois comme elle tirant cette traîne, par le bras gauche justement, tel un fardeau dont je devrais pourtant me débarrasser pour avancer plus légère et à nouveau droite. Je ne croyais pas avoir choisi ce désert que je traverse mais peut-être que si finalement... Bouleversant vis-à-vis... Merci Marie.
Bisous
Valy
Rédigé par : Valérie la lectrice | 03 juillet 2006 à 23:53
Je ressens cet appel de la lumière, ce dépouillement, cette recherche de la vérité, mais c'est dans le lien qui nous unit, dans la relation et la communion avec la nature et les Hommes, que nous pourrons atteindre, très humblement, notre "ampleur d'HOMME", c'est notre but, notre aventure à nous... l'amour que nous nous donnerons sera la lumière qui nous portera...
Rédigé par : sven | 04 juillet 2006 à 13:13
à Sven et Valy
Je trouve celà d'une beauté incroyable vos deux commentaires juxtaposés, l'une voit la souffrance physique et le fardeau à porter..
L'autre l'appel vers la lumière,et le dépouillement et moi, les deux. Finalement ce n'est pas vrai que les parallèles ne se rejoignent jamais, c'est simplement qu'elles se rejoignent ..par delà la réalité
baisers
marie
Rédigé par : marie | 04 juillet 2006 à 19:10
Quel douceur sont vos sculptures ,un vrai plaisir pour les yeux et quel grâces .
Félicitations. Thérèse.
Rédigé par : waryn thérése | 06 septembre 2006 à 23:21