Les lianes envahissent peu à peu l'atelier.
Longues, vegétales, elles s'étirent vers la lumière..
Rêveuse je les regarde, dérouler vers le haut leur âmes inquiètes...,il y a des conciliabules de souces souterraines, des regards d'argiles échangés, des connivences ondulatoires, des sensibilités vibratiles.
Tout semble bouger, dans l'atelier..les armoires penchent, les livres oscillent...
Moi, je me sens terriblement humaine en comparaison, je veux dire dense , enracinée au sol, même mes ailes deviennent un mécanisme compliqué pesant....
Elles ont absobé toute la légèreté et ne me laissent que la pesanteur , la terre lourde, la fatigue et la nuit s'appesantit sur mes épaules.
Ne te sens pas enracinée, elles sont ta perspective. Merci de partager tout ça avec nous.
Rédigé par : Delphine | 09 septembre 2006 à 15:39
à delphine
j'essaie, mais créer nous dépasse toujours un peu, nous échappe plus exactement, on croit être l'initiateur du rêve , en fait il ne fait que passer par nous.
je t'embrasse Delphine
marie
Rédigé par : marie | 09 septembre 2006 à 17:15