26 octobre.
C'était la date de son anniversaire.
L'infirmière m'a rendu les vêtements de ma mère, et les menus objets de sa mémoire.
Son alliance usée, la montre pendentif qu'elle avait autour du cou. Ses bracelets, ses lunettes. sa robe enfin, encore imprègnée de l'odeur de sa peau.
L'hôpital m'a rendu le parfum de ma mère, mon enfance et tout l'amour du monde dans un sac poubelle bleu.
la voilà la véritable raison de ta tristesse . Comme tu devais l'aimer ta maman pour encore tant souffrir de son absence !...c'est sûrement qu'elle te laisse des moments très doux que tu aurais aimé prolonger . Ces périodes anniversaire d'une douloureuse séparation sont alors d'autant plus difficiles
mais elles laissent place aux souvenirs heureux vécus ensemble . Alors , offre lui ton plus beau sourire pour les instants passés à rire et à s'aimer ....
Bon courage Marie . Je t'embrasse bien fort Martine
Rédigé par : Martine | 27 octobre 2006 à 10:45
marie
que dire devant autant d'emotions.
moi j'ai encore la mienne qui va fêter ses 83 ans bientot, et je redoute ce que tu ressens, je redoute cette déchirure, et tout le manque qui va avec,
courage marie ou qu'elle soit elle t'aide surement a avancer dans la vie jour après jours
bisous marie
Rédigé par : gigigigi | 27 octobre 2006 à 11:00
Que te dire Marie, rien si non que je comprends cette absence, ces moments de doute, ces moments où l'on se dit "j'aurais dû lui dire, j'aurais dû faire ..."Mais dis-toi bien qu'elle te regarde et qu'elle veille sur toi et tes proches et qu'elle t'aime de tout son être. Toi tu as aussi ta famille qui t'aime, petite Princesse qui va entourer ses petits bras autour de ton cou et te faire des gros calins et inconsciemment te demander de veiller sur elle. Prends l'avion si tu peux, baigne-toi dans les parfums, odeurs de ton enfance et cela va peut-être te faire du bien. Souris, chante, crie Marie.
Plein de tendresse
Je t'embrasse très fort. Prends soin de toi
Rédigé par : Marie | 27 octobre 2006 à 14:41
Bonjour,
Quand les souvenirs sont, ils restent, même dans un sac poubelle mais quand ils ne sont pas, ils ne sont que nuées ou fumées. En résumé, la tristesse est toujours à son oeuvre qu'il y ait ou pas de souvenirs !
Cordialement - Amalia PLOCK
Rédigé par : Amalia PLOCK | 27 octobre 2006 à 16:45
Marie, trés chére Marie
Je vous comprend encore un peu mieux, cette déchirure restera à jamais béante, mais d'en parler peut peu etre mettre un peu de baume sur la cicatrice.
La vie est parfois si dure mais personne n'y est pour rien.
Vous vous servez de cette douleur pour nous emerveiller par vos sculptures et sanguines c'est votre vengeance...
Merci mille fois
Patrick
Rédigé par : Patrick | 27 octobre 2006 à 19:39
Je comprend mieux tes doutes sur la nomade, ta mélancolie du moment. Triste anniversaire. On doit avoir l'impression que le monde s'écroule dans ces moments là.
Quand je me sens mal comme ça, je regarde mes enfants dormir et ça m'apaise.
Rédigé par : Delphine | 28 octobre 2006 à 01:20
je t'embrasse, Marie.
Rédigé par : cali | 28 octobre 2006 à 12:20
Cette petite moue d'enfant me fait fondre! Mais quel travail Marie! ou plutôt quelle passion productive! Tes sculptures sont toujours superbes! Il n'y a pas une fois où je passe sur ce blog sans avoir la bouche ouverte, béante d'admiration, sans me dire à quel point ton talent est grandiose. Tout simplement merci à toi de nous faire partager tout ça!
Rédigé par : Séveryne | 28 octobre 2006 à 21:56
Les mamans deviennent des étoiles dans le ciel; je te promets.
Toute la force et la douceur de mes petites ailes pour veiller sur toi,
Le petit ange >!
Rédigé par : Mélanie | 29 octobre 2006 à 22:51
ce qui me dérange, ce qui dérange non l'infirmière que je suis, mais l'être humain, c'est le sac poubelle. Aussi bleu soit-il.
Bérangère
Rédigé par : camaienne | 30 octobre 2006 à 23:55
ce n'est pas le contenant qui à de l'importance c'est le contenu et surtout, le souvenir qui se dégage des objets reçus. votre Maman, restera à jamais dans votre mémoire et dans votre coeur.
amitiés
Rédigé par : peintrefiguratif | 01 novembre 2006 à 21:15