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12 octobre 2006

Commentaires

Fabrice

On pourrait essayer de plaisanter pour pallier à cette déconvenue:
_"un cassé nommé Désir"
ou
_"Jolie chaîne de taille"
ou
_"Sacrée vergéture"
ou
_"Chacun à le droit de craquer un jour"
Mais ce ne serait pas dans le ton du Blog, non.
Alors j'aurai juste une petite pensée pour le travail de l'artiste, je me dirai que le Désir est si précieux qu'il ne faut jamais le mettre de coté, et je ferai juste un clin d'oeil sur la terre, être vivant... (la terre, et la Terre bien sûr !) Tous mes voeux pour que la Nomade ne souffre pas de ce sort-là..

Martine

De retour après des semaines d'absence , je tombe sur cette faille ! ben zut alors !
Je sais qu'elle sera vite réparée , je sais aussi que , comme toutes les failles , elle gardera une trace , invisible aux yeux des autres et que toi seule reconnaitra .
Bon courage Marie . Bisou . Martine

Delphine

Pauvre désir brisée ;__;
Mais que lui est-il arrivée? Elle est tombée ou c'est la terre qui s'est craquelée?
Ou est-ce sa façon de dire que le désir peut être très dangereux, qu'il peut nous briser d'un seul coup et nous laisser en miettes?

marie

à Delphine
je crois que c'est un peu de tout ça, plus prosaiquement nous avons voulu la transporter jusqu'à Paris, jusqu'à l'atelier d' Antonio et les tressautements de la voiture .....elle n'a pas aimé ...mais elle est déjà réparée et sera moulée mercredi.....
bisous
marie
à Martine
c'est le sort commun des failles ...invisibles aux yeux des autres et en soi cette large blessure, cette fêlure jamais cicatrisée...
baisers
marie
à Fabrice
précieux le désir oui..
non, la Nomade ne subira pas ce sort, malgré son nom elle ne quittera pas l'atelier et sera donc moulée sur place....
les sculptures n'aiment pas les vrais voyages , elles ne voyagent qu'en imagination
amitiés
marie

Fabrice

Je suis content de savoir que cette oeuvre est réparée, content de savoir qu'elle est à Paris, aussi...j'aimerais déjà la voir puisqu'elle est si proche! et puis j'ai aimé avoir déjà un peu de son histoire dans la tête, et un jour, quand je la verrai dans sa robe de métal, j'aurai une pensée pour sa vie antérieure, la complicité d'un de ses Secrets ..." une ces failles que l'on à en soi, invisibles aux yeux des autres", comme tu dis Marie.
Bon courage pour cette nouvelle Gazelle couleur du Fœhn, chargé de Sahara, Nomade qui voyage déjà .. dans le temps et nos esprits !
F.

pierre b.

Il y a des sculptures "lisses" mais qui gardent dans leur coeur originel... leur coeur d'argile..les fêlures de l'enfance..d'un amour dépassé..d'un sourire esquissé...
Il y a des sculptures qui ... en prenant le chemin de l'imaginaire...voyagent...Elles se retrouvent parfois près d'un coeur ouvert..blessé...
L'"homme" et la "sculpture" en se rapprochant ...s'échangent leurs pensées...Le bronze se met alors à palpiter ...et le coeur cicatrise...Dans un même mouvement.....C'est ainsi que parfois..les oeuvres de Marie quittent l'atelier...

Séveryne

Heureusement qu'elle peut être réparée!!! Mais même cassée, la sculpture elle belle, la fissure a quelque chose d'esthétique.

Jean Louis

Bonjour marie

la faille fait partie du jeu ..de la vie et sans ciselure ! moins de risques , moins d'enjeu , la faille n'est que la superficielle cicatrice de ce que notre âme supporte et endure , et montre que même dans le " Beau " tout vit , comme cette argile qui respire et résiste ...

baisers à toi Marie

marie

à Fabrice
Il y a plus d'un secret partagé sur ce journal, les failles bien sur, mais aussi l'élaboration lente d'une émotion qui devient concrète à travers la terre, et les doutes et les erreurs et le désir de créer et les jours sans..la vie lente..
Baisers marie
A pierre
Les sculptures ne quittent jamais vraiment l'atelier, elles sont comme moi... ce que l'on voit dans les galeries n'est que le double de leur âme, elles, elles font parties des choses qui n'existent pas vraiment ,ou alors seulement dans l'éphémère de l'argile.....
baisers
Marie
à Séverine
Il y a sans doute aussi une esthétique de la destruction...à creuser
marie
à Jean louis
la vie et ses failles, et nos éternelles valises qu'on trainent avec nous, mais on ne peut pas gôuter au miel de la vie sans avoir fait l'expérience de n'être qu'une abeille, un animal....rien de plus.
baisers
marie

marie

Je suis désolée il m'est de nouveau impossible d' enter dans le blog...donc de vous envoyer de nouvelles notes...mais elles sont pr^tes et dès que le dieu club-internet me sera de nouveau favorable ....je promet de vous écrire en attendant je vous embrasse très fort Marie

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