J'essaie de lutter contre le gris dehors...
Et de recevoir en moi, sans lutter, tous les souvenirs personnels qui sont remontés à la surface de la mémoire...
C'est là où je vais quand il fait gris comme ça...
Les fleurs de souvenance ont des couleurs douces,
Les champs de l'enfance n'existent plus que sous le regard... qu'on les effleure de la paume de la main et tout s'éffondre en poussière....qu'importe.
Restent prises a quelques branches les voix qu'on a tant aimées, des rires, un regard. Et les mots qu'on ne pourra plus jamais dire.
C'est un royaume dérisoire ,où le ciel est très changeant ,ou les chemins ont des courbes douces ...il y a, de temps à autre, un banc, dans un angle mort, pour rêver, pour être à l'abri de la vie passante.
Nouvelle adresse notée chez moi pour que d'autres te retrouvent aussi dans les méabdres du net...
(J'espère que tu vas bien et je t'embrasse)
Rédigé par : cali rezo | 07 mai 2007 à 15:40
merci Cali
à part le cataclysme nucléaire du blog ...ça va à peu près
je t'embrasse fort
marie
Rédigé par : marie deville chabrolle | 07 mai 2007 à 16:18
Pendant que vous êtes sur ce banc dans cet angle mort avec une pointe de tristesse, j’en profite, par diversion, pour vous conter un peu plus sur Victor avec qui vous m’aviez entendu deviser au club de St Andrew à propos de Kiya.
Victor est né en Angleterre à Richmond dans la banlieue de Londres. Sa mère, Margaret avait été envoyée là pour accoucher car sa famille de Boston ne pouvait accepter qu’elle soit « fille mère »à 15 ans. Quelques jours après sa naissance, William (c’était son nom alors) fut enlevé par une famille de montreur d’ours d’origine Russe. Sa mère durant son voyage de retour à Boston, périt dans le naufrage de son bateau et ne pu donc jamais transmettre la demande de rançon.
Aussi William devint Viktor et vécut jusqu'à l’age de six ans avec ses nouveaux « parents », jusqu’au jour ou une diseuse de bonne aventure voulu lui lire les lignes de la main.
Se rendant compte qu’il n’avait pas de ligne de vie, tous prirent peur et le chassèrent.
Après maintes aventures, il fut recueilli par la famille O’Brien de Wicklow en Irlande.
Là, Victor (on avait changé le k en c) vécut ses plus belles années d’enfance .Sa mère Edna l’adorait plus que le fils qu’elle n’avait jamais eu la chance d’avoir. Son père, Neil était pêcheur et, à l’occasion posait quelques bombes chez les Anglais .Victor devint assez vite un excellent pêcheur et aussi un poseur de bombes reconnu. Malheureusement les activités séparatistes valurent à la famille O’Brien d’être passée par les armes. Victor pu s’échapper et se retrouva à Fécamp d’où il partit comme mousse sur un voilier pour la pêche à la morue sur les bancs de Terre Neuve. Là il fit plusieurs saisons de pêche. Et c’est dans un bar de St Jean, « Le raz –caillou » que j’ai fait la connaissance de Victor. J’étais jeune étudiant et j’avais été envoyé là pour étudier les oiseaux marins .Je devais partir ensuite en expédition en Egypte.
Et recruter un gaillard d’un mètre quatre vingt dix avec un quintal de muscle, sachant naviguer, poser des explosifs, parlant Russe, Anglais, Français était une sacrée opportunité !
Et c’est ainsi que quelques mois plus tard nous nous sommes retrouvés au Caire pour des fouilles archéologiques…
Prenez soin de vous
Louis
Ouf…..
BiZZZZZZZZZZZZZZZ
Alain
Rédigé par : alain | 07 mai 2007 à 20:45
J’ai descendu
Dans mon jardin secret
Cueillir
Sous la lune argentée
Les fleurs de souvenance
La poussière du temps
Leur donnait une étrange pâleur
Les roses de l’enfance
Sous la main s’effeuillaient
Ephémères douceurs
Papillons nuageux
Qui voletaient dans la mémoire.
Les rires dorment
Au cerisier
Que des oiseaux
Aux ailes d’ange
Frôlent
Dans la nuit étoilée
Où le rêve se pose
Sur l’aubépine enneigée.
J’entends encore
Le rossignol chanter
Tout son amour
Caché sous l’églantine .
Le cœur assoiffé
Ecoute avec douleur
Le murmure
De la source intarissable
Qui court sous le sable des jours
L’eau de vie qui se perd
Dans la mer du silence.
Les fleurs de souvenance
Sont le bouquet de nos errances .
Rédigé par : amichel | 08 mai 2007 à 01:03
à Amichel
"L'eau de vie qui se perd
dans la mer du silence"
merci Amichel, voilà c'est exactement ça, toute cette vie mobile, vive, pleine d'émotions de rires finit par se déposer doucement dans le silence bleu de la mer..de ces fonds ou le silence règne...
je t'embrasse
marie
Rédigé par : marie deville chabrolle | 08 mai 2007 à 08:43
allez, courage, il fait pas si gris que ça, dehors. quand la vie t'emmerde et refuse que tu sois heureuse, prend la au corps, étreint-là, fait-lui un grand sourire, roulle-lui une pelle, et fout-lui un coup de boulle. Même si ça fait mal, dépasse cette douleur, et vie, le plus fort possible. si tu veut un truc qui refout la patatte, fait des grand sourires aux gens que tu croisera dans la rue : yen a pas 1 sur 20 qui te le rendra, mais rien que pour celui-là/celle-là, ça en vaut la peine, et ça fait remonter le moral en flèche de voir quelqun qui accepte un sourire pour ce qu'il est et qui te le rend avec sincéritée :)
allez, courage, te laisse pas abbatre :)
Rédigé par : Cyril | 08 mai 2007 à 12:06
à Cyril
Pas eu besoin de sortir pour me remonter le moral...ton message à suffit...ça va aller c'est juste que le mois de Mai est un peu particulier pour moi
merci Cyril
bisou
Marie
Rédigé par : marie deville chabrolle | 08 mai 2007 à 15:31