Pas un souffle de vent....
Au milieu du grand jardin bleu, le lourd navire qu'est ma maison se laisse bercer par l'eau et n'avance plus..
Moi dans son ventre, je ne bouge plus non plus, si ce n'est en prenant le large dans les pages d'un livre.
De temps en temps le jardin , le navire et moi sommes comme cela immobiles, le gris nous plombe l'âme, le bateau grince, l'horizon se dérobe...
Tout ce que nous savons du ciel , en ce moment, c'est son silence.
La nuit tombe, le vent se lève,
Le câble se tend et la coque a frémi...
Est-ce l'heure, pilote mon ami,
D'abandonner et le port et la grève ?
Est-ce la fin du rêve ?
Si l'amarre inutile à ton ordre a gémi,
Bons matelots, larguez. A mon ardeur promis
L'espace va s'ouvrir, sans limite, et sans trêve,
Vers le large, vers la nuit, la tempête et l'orage,
Et demain peut-être, le naufrage...
Quelques mots pour paraphraser un ami qui me manque, particulièrement ce soir, en lisant ta note.
Bon ben voilà tu m’as refilé le bourdon...
Allez, je t’embrasse
Rédigé par : Daniel | 18 mai 2007 à 17:50
Bon, ben comme ça on est deux
je t'embrasse
Marie
Rédigé par : marie deville chabrolle | 18 mai 2007 à 17:56
Tu m'as connu gamine à Villefargeau, le temps passe et aujourd'hui je prends de tes nouvelles à travers tes petits mots que j'ai découvert en recherchant annabelle.
j'aime beaucoup ce que tu fais et tes petites notes sont pour moi un moment d'apaisement dans la journée.
Sylvia
Rédigé par : ROY SYLVIA | 18 mai 2007 à 18:04
décidément le moral n'y est pas ! je suis sûre que ce n'est que passager. respires fort l'air pur et agréable de ton jardin bleu, c'est forcément un des tes remèdes ! et puis penses à ta prochaine création.
Rédigé par : lou | 18 mai 2007 à 23:54
à Sylvia
je me souviens parfaitement de toi, Sylvia et de ta famille...merci d'avoir repris contact
plein de bisous à vous tous
Marie
à Lou
Mon équilibre se fait grâce à mon travail...retravailler des plâtres ce n'est pas créer et créer me manque terriblement...donc dès que je pourrais sculpter de nouveau tout ira bien ,j'en suis sûre
Rédigé par : marie deville chabrolle | 19 mai 2007 à 12:19