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Je ne suis qu'une faiseuse d'image. Mais dans la vie même, le magnifique abandon .
La main qui ne prend ni ne donne.
L'existence limpide de cette main qui n'existe que pour le regard des autres.
La main oublieuse du geste.
La main qui ne fait que recevoir la lumière liquide et nous la restitue.
faudrait s'arrêter plus souvent pour regarder vraiment...
Tous les mots qu'on nous dit, je veux dire les vrais mots, pas ceux qu'on entend .
Les vrais qu'on dit pour vous, en vous regardant droit dans le coeur, les mots qu'on vous murmure au creux de l'oreille, ceux qui tremblent dans l'eau salée des larmes.
Et les silences entre, les silences tendres fondants commes des baisers, ou froids comme des murs, auxquels on se cogne.
Et les émotions cachées dessous.
Et les intentions qui les transforment en cailloux, en projectiles, ou en caresses volantes sur la peau....
Tous ceux qui laissent une trace ou une blesssure en nous.
Et ceux qui seront une tumeur inguérissable, les mots avec lesquels nous mourront.
Et ceux qui nous ont figés tous petits dans la prison d' une image. Vous savez, le bon fils, la petite fille décevante, le bon à rien, l'enfant roi, celle qu'on ne souhaitait pas, celui qui tombe mal....
Il y a des jours, ou je me dis qu'il serait bon de perdre la mémoire.
Bon, je sais je vous fatigue quelquefois, cette fille qui va, qui vient, qui se perd tout le temps, qui se retrouve, que se quitte à nouveau....
d'accord, vous avez raison....mais là je vous jure c'était beau de se perdre dans un reflet...c'était comme la vie en mieux. En plus silencieux, en plus flou, en plus tendre, en plus fort, alors j'ai voulu y rester un peu, je suis sûre que vous auriez fait pareil.... c'était comme un rivière qui aurait pris la liberté de se faire lac , comme ça, de s'enrouler sur elle même, pour voir les mots, les silences, les émotions se déposer sur les hauts-fonds de sa mémoire...
Elle les a regardé un à un se détacher de la surface et s'enfoncer dans l'ombre .
demain, juré, elle se refait rivière...
Eux par exemple, comme bon nombre d'entre nous, ont choisi de voler...Je ne sais pas vous mais moi j'adore...au petit matin par exemple, quand il y a cette légère brume au dessus de la rivière, je glisse dans l'air frais, je plonge dans la brume , et ensuite je file tout droit vers le soleil....
Déjà petite je savais faire ça, d'ailleurs les adutes qui exagèrent toujours me disaient, "encore dans la lune?", pas du tout je n'y arrivais pas encore, pas assez de force dans les ailes....
Mais preque dans les nuages.....
Cette note est dédiée à Chantal, elle se reconnaitra.
Je vous disais hier que "poussière de lune " était très nostalgique hier, il arrive même que les sculptures pleurent...
bon d'accord...c'est pas tout à fait vrai, mais ce qui est vrai c'est qu'a force de les travailler, de les regarder de les aimer...ils nous semble tout naturel, qu'elles aien des bouts de vie, des sentiments vrais, des émotions.
Peut être qu'on devient un peu fous à force.....
Ou peut être qu'elle pleurait vraiment, après tout qu'elle différence? Qui nous empêche de choisir la réalité que l'on préfère.
Hier nous nous étions organisés, pour que je puisse travailler, sans être dérangée par le téléphone, les sorties, les rendez vous....
Et la journée a porté ses fruits.
Huit tableaux à différents stade d'avancement ou de finition.....
Le soir en partant, j'ai été fumer une cigarette en faisant le tour des ateliers, le "porteur de Chagrin" tout juste arrivé de la fonderie était plongé dans son propre chagrin sans doute, ou méditait sur celui des autres ...Je n'ai pas osé le déranger
"Poussière de lune était seule dans l'atelier plâtre, plongée dans sa solitude et ses pensées, il m'a semblé qu'une certaine nostalgie flottait autour d'elle, fin de journée pour tout le monde,
Le soleil tombe sur le jardin autour de l'atelier, j'ai refermé la porte, sur eux.Ils avaient aussi besoin d'un peu de solitude...
je suis rentrée à la maison, vivre la mienne.
Hier nous nous étions organisés, pour que je puisse travailler, sans être dérangée par le téléphone, les sorties, les rendez vous....
Et la journée a porté ses fruits.
Huit tableaux à différents stade d'avancement ou de finition.....
Le soir en partant, j'ai été fumer une cigarette en faisant le tour des ateliers, le "porteur de Chagrin" tout juste arrivé de la fonderie était plongé dans son propre chagrin sans doute, ou méditait sur celui des autres ...Je n'ai pas osé le déranger
"Poussière de lune était seule dans l'atelier plâtre, plongée dans sa solitude et ses pensées, il m'a semblé qu'une certaine nostalgie flottait autour d'elle, fin de journée pour tout le monde,
Le soleil tombe sur le jardin autour de l'atelier, j'ai refermé la porte, sur eux.Ils avaient aussi besoin d'un peu de solitude...
je suis rentrée à la maison, vivre la mienne.
Je suis triste, j'ai l'impression de vous écrire de très très loin, avant quand j'ouvrai le journal je sautais toujours sur vos commentaires et mon plaisir était de vous sentir proche , de vous répondre, d'avoir formé une petite communauté d'amis....j'avais vos réactions tout de suite ça m'encourageait, avec mon blog malade, j'ai le sentiments d'être sur une autre planète...vous me manquez....
Le travail avance,quand même, je cherche, les bonnes couleurs les bonnes matières, demain j'attaque la série des photos de sculptures retravaillées et imprimées sur toile à peindre...
Je suis triste, j'ai l'impression de vous écrire de très très loin, avant quand j'ouvrai le journal je sautais toujours sur vos commentaires et mon plaisir était de vous sentir proche , de vous répondre, d'avoir formé une petite communauté d'amis....j'avais vos réactions tout de suite ça m'encourageait, avec mon blog malade, j'ai le sentiments d'être sur une autre planète...vous me manquez....
Le travail avance,quand même, je cherche, les bonnes couleurs les bonnes matières, demain j'attaque la série des photos de sculptures retravaillées et imprimées sur toile à peindre...
Je suis triste, j'ai l'impression de vous écrire de très très loin, avant quand j'ouvrai le journal je sautais toujours sur vos commentaires et mon plaisir était de vous sentir proche , de vous répondre, d'avoir formé une petite communauté d'amis....j'avais vos réactions tout de suite ça m'encourageait, avec mon blog malade, j'ai le sentiments d'être sur une autre planète...vous me manquez....
Le travail avance,quand même, je cherche, les bonnes couleurs les bonnes matières, demain j'attaque la série des photos de sculptures retravaillées et imprimées sur toile à peindre...
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