Deville-Chabrolle Journal d'atelier (retrouvé !)

Voilà ce qui arrive...

Voilà ce qui arrive aux petites sculptures effrontées qui veulent sortir de l'atelier pour aller jouer les grandes chez DAUM.

Heureusement que mon ami, Didier la suit et me transmet des images.
Parce qu'à peine avions-nous fait les corrections, à peine avais-je quitté Nancy,  que la voila, sous des plastiques, remoulée, prise entre des falaises de plâtres.

Mademoiselle a voulu jouer les stars, voyager dans le monde entier,  sous la bannière de Daum...
Enfin, mine de rien je m'inquiète pour elle, si Didier peut nous envoyer d'autres photos on pourra suivre ses aventures.
Heureusement qu'il me la surveille.....
Je t'embrasse Didier ...ne la laisse pas faire n'importe quoi...

 

Vidéo

Bon maintenant, que vous avez subi mes notes, mes états d'âmes, mes photos, et mes sculptures... si vous n'êtes pas au bord de la crise de nerf, vous pouvez en plus voir les vidéos.
En fait des extraits du film que Flo a réalisé  "Du temps plus que des heures"....

Il  faut cliquer dans la colonne de droite sur le lien "Journal d'atelier, les vidéos".
Je vous dis ça parce que Flo l'a installé sans me le dire et moi, distraite comme toujours, je n'avais rien vu.

Si vous êtes comme moi, en bas-débit, inutile ça ne marche pas pour nous.
La vie est trop injuste....

Si vous en avez assez de moi, pareil....évitez ...

Mademoiselle X

Mademoiselle X devait voler dans l'air du temps, ou dans un coin de ma tête, tout à fait incognito. Elle est arrivée ce matin sur ma tournette, toute pleine de terre, toute chiffonnée dans ses formes, et manifestement de mauvaise humeur....

Après une longue journée, sous la caresse douce des outils de buis, et des mains, elle a bien voulu me montrer à quoi elle ressemblait...pour de vrai

Daum, Didier

Didier et moi, on a travaillé ensemble une bonne partie de la journée.

C'est le genre de garçon avec qui vous vous sentez "princesse" même si vous êtes en fait, une vraie casse-pieds du genre: "Didier tu n'aurais pas un outil comme ça, non plutôt comme ça...tu vois?plus fin.. et si j'arrange la main comme ça tu crois que c'est mieux? tu n'aurais pas un peu d'eau, s'il te plaît..ah oui si il y a du thé j'en veux bien.. Et on pourrait essayer ça, et pourquoi tu fais comme ça? et comment tu fais ça?

Et à la fin au lieu de vous giffler il trouve encore le moyen de vous dire:"ça va tu as assez de lumière? ou tu veux que j'oriente la lampe autrement"

Bon l'histoire ne dis pas si à la fin de la journée, une fois que je suis partie, il a été  obligé de hurler dehors pour se défouler un peu...

En tout cas Didier, pour ta grande patience et ta gentillesse sans faille, mille bisous

Daum, jean-Baptiste

Lui, C'est Jean -Baptiste.

C'est lui qui a aimé mes sculptures et m'a proposé de travailler avec Daum. Comment vous le décrire, Il a une idée toute les minutes, à l'atelier il va des uns aux autres, regarde , en deux secondes il a vu l'infime détail qui cloche et explique ce qu'il voudrait.  Il est designer, mais aussi directeur des "Editions d'art", un coup à New york, au Japon, à Paris il présente les collections,parle avec les clients, trouve les artistes, les rencontre où qu'ils soient. Et trouve encore le temps, de vous inviter à diner, et d'être adorable et disponible comme s'il n'avait aucun autre soucis que votre bien être.

Bon, à mon avis il à un clone, mais je n'ai pas de certitude sur cette information.

Daum, les ateliers

Moi, quand j'arrive aux ateliers de Daum à Nancy, c'est Noël. On y voit des vases, des anges, des chevaux, oiseaux, des bouts de verre de toutes les couleurs, et des gens magnifiques qui travaillent à nous restituer de la beauté en couleur. Je reste surtout en bas, ou l'on retravaille les modèles, les cires, les plâtres.

C'est calme, clair, on travaille, on compare, on se demande réciproquement notre avis, Didier qui m'a aidé tout le temps, avec une patience et une gentillesse sans limite, m'explique les contraintes de leur technique et  on corrige et recorrige jusqu'à ce qu'on arrive à un résultat qui satisfasse tout le monde. Et même,...même j'ai pu avoir autant de thé que j'en ai voulu....c'est dire. Je les embrasse tous....avec beaucoup de respect et d'amitié.

Petite note du soir

Je suis toute émue,

je me posais des questions sur le pourquoi ou le pourquoi pas des commentaires, et puis...vos réponses, Juste ce soir, au moment ou je repassai par "le journal" avant d'aller lire et dormir...

Demain je pars tôt à Nancy, pour travailler avec les ateliers de DAUM.

A mon retour, promis je vous raconte tout et je vous réponds.

marie

Le compteur

Je vois sur le petit compteur du blog, que près de huit mille personnes sont passées, certaines certainement ont fait fausse route, d'autres ne sont restées que quelques secondes, mais certaines reviennent régulièrement,  et laissent ou ne laissent pas, de commentaires.

Bien entendu je fais pareil sur les blogs que je visite presque quotidiennement  pourtant. Et je me demandais pourquoi on laisse ou pas, une trace de son passage.

En ce qui me concerne c'est par "timidité "souvent. Par exemple: "folie privée" je vais très souvent la lire, parce que son écriture est un pur bonheur, et qu'elle me bouleverse souvent, pourtant je ne lui écris pas.

Parce que quand je lis les commentaires qu'on lui laisse, j'ai l'impression qu'elle à déjà une "famille" et que ce que j'aurais envie de lui dire, vue la différence d'âge, ce sont les mensonges qu'on dirait aux enfants,"allez viens, mets ta tête contre mon épaule, pleures pas, tu verras les amis ne meurent pas, la souffrance ça n'existe pas, je suis là ..." un peu bête non? et pourtant c'est ce que j'ai réellement envie de lui dire quand elle ne va pas bien..... et elle, qui écrit beaucoup et si bien quand elle passe, me laisse toujours un mot...un seul...étrange non?

Pour Claude Astier, le peintre, sa créativité et sa capacité de travail me font toujours hésiter à mettre un commentaire, j'ai l'impression que je vais lui prendre du temps, de ce temps qu'il met si bien à profit...

Chez Ulysse, c'est différent, j'entre dans son blog sur la pointe des pieds, en me demandant toujours où je vais le trouver? face à moi? dans la voie lactée? collé sur le mur de sa chambre? dans la stratosphère? dans un livre ? Sa pensée est souvent fermée sur elle même, alors on admire c'est tout. Quelquefois je ne comprends pas tout. mais ça m'est égal, ça m'enchante. Il y a face à moi quand j'écris une page de livre birman, bien entendu je ne sais pas la déchiffrer, mais en plus j'aurais horreur qu'on me la traduise, je l'aime aussi parce que son sens se dégage de sa beauté ..c'est un peu pareil

Ce sont juste trois exemples mais bien sûr il y en a bien d'autres.

C'est le dernier commentaire de Roger, qui disait venir depuis une semaine, incognito sur le journal d'atelier, avant de se décider à laisser un petit mot, qui m'a fait réfléchir à tout ça ... et au vu du plaisir que j'ai eu à lire son commentaire, je me suis dit... qu'il fallait que je soigne  cette timidité, quitte à laisser juste un petit salut en signe d'amitié.....

Mélanie et le thé au Jasmin

Mélanie, est un de mes anges gardiens.
Je ne la connaissais pas, et au fil des notes et des commentaires, une tendresse est née.

Cette semaine, le rayon de soleil fut sa lettre, accompagnée de ce dessin......et de deux paquets de thé, thé au jasmin et thé des trois montagnes. L'assocition des deux noms m'a tout de suite donné envie d'aller en haut des trois montagnes déguster un thé au jasmin. 
Je sais, la lettre et le dessin étaient personnels.
J'ai conservé la lettre, c'est mon secret,  mais je n'ai pu resister à l'envie de montrer le dessin parce que je le trouve beau et tendre.

Mélanie, est-ce que tu sais combien c'est précieux, combien je ressens de gratitude, envers ces petits mots d'encouragement les tiens, les autres, combien je me sens proche... 
C'est rien, c'est tout, c'est le lait de la tendresse humaine....

éloge de la paresse

A tous mes amis qui m'ont exhorté au repos, et que j'ai écouté, pour qui j'ai écrit cette petite note sur "le jour qui n'existe pas"...

Si par hasard vous passez devant une galerie et que vous voyez cette petite sculpture, qui s'appellera "éloge de la paresse" vous pourrez sourire, en sachant que je l'ai faite pour vous dire tout ce que j'ai ressenti ce jour là, que je l'ai faite de vos mots et de mes émotions.
Si un galeriste veut vous parler d'elle, vous pourrez lui dire:" inutile ..je sais ".......

je vous embrasse, chers anges gardiens...